Protime, spécialiste de l’enregistrement en temps et de la planification du personnel, appartenant au groupe SD Worx, vient de publier les résultats d’une étude sur le télétravail. Si les salariés y semblent plutôt favorables, les dirigeants seraient plus réticents.
Au-delà de l’épisode, vu sur une perspective de long terme du coronavirus, le télétravail prend de l’ampleur. Les techniques de communication à distance, la transformation digitale, favorisent ce phénomène. Cependant, ces pratiques sont loin d’être toujours possibles, et nécessitent la conservation d’un minimum de présentiel en entreprise, afin de maintenir la cohérence des équipes. Les salariés sont souvent motivés par le télétravail. Selon l’étude rapportée par Protime, 54 % le considèrent comme le moyen de réduire le temps global du transport. 36 % y voient le moyen de planifier des horaires à façon, de même que d’être plus efficaces.
De leur côté les dirigeants, s’ils voient dans le télétravail les moyens de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et personnelle de leurs salariés, (56 % des répondants) et corollairement pour 45 % de les fidéliser, sont globalement beaucoup plus réticents à cette nouvelle pratique que leurs collaborateurs.
Deux items ressortent principalement, en négatif. 45 % des dirigeants font allusion aux risques de sécurité des outils informatiques, et 28 % aux contraintes administratives, souvent nombreuses et compliquées, que le télétravail implique.
Dans 13 % des cas, ils estiment en outre que cela fait perdre le lien social, et affecte l’esprit d’équipe. Enfin, 31 % – nombre élevé – opposent carrément une résistance de principe à ce nouveau mode de collaboration avec leurs salariés.