City by Simi, salon de l’immobilier d’entreprises, manifestation phare de la fin de l’automne, s’est déroulée à Paris, Porte de Versailles du 6 au 8 décembre, dans une excellente ambiance, traduisant cette fois pour de bon, la fin de la parenthèse de la crise sanitaire.
Prestataires du secteur et collectivités locales n’ont pas lésiné sur les moyens pour attirer les chalands en recherche d’opportunités. Parmi elles, plusieurs EPT ou communautés d’agglomérations d’Ile de France. Grand Orly Seine Bièvre insistait, en particulier, sur la réindustrialisation _ évidemment dans les canons d’aujourd’hui qui sont ceux du développement durable. Aux antipodes en quelque sorte de la Région, un autre stand reflétait les opportunités autour de notre autre aéroport majeur, à savoir Roissy Charles de Gaulle. Les problématiques sont parfois proches de celles du territoire du Grand Orly. Pas tout à fait cependant.
D'abord il y a ici deux territoires. Le premier, l’EPT Paris Terres d’Envol. Isabelle Sauner, chef du service du développement économique, précise les grands axes de sa politique : la réindustrialisation, le développement de clusters autour des énergies nouvelles, l’écoconstruction et le numérique. 26 espaces économiques adaptés, recélant du foncier potentiel mutable, ou à requalifier, ont été identifiés.
« Nous tenons, ajoute-t-elle, à favoriser le parcours résidentiel des entreprises, en particulier les TPE-PME de petite taille et susceptibles de grandir ».
Huit communes dans cet EPT, mais 42 avec de nombreux villages dans la communauté d’agglomération Roissy Pays de France, qui propose 72 sites d’activité. Jérôme Renucci, chargé de mission de Roissy Développement, évoque trois points forts majeurs de la zone : la logistique, les activités aéroportuaires et l’événementiel. Ces métiers « emblématiques » ne vont pas disparaître, mais évolueront « face aux enjeux environnementaux », à travers « une requalification et une diversification du foncier, dont la disponibilité se raréfie », indique t-il.
Malgré tout, le territoire pousse actuellement une nouvelle filière, celle de l’agroalimentaire.
Filières vertes et agroalimentaires
L'agroalimentaire c’est précisément un des points forts fondamentaux mis en avant par Vaucluse Provence, à travers « la filière d’excellence Naturalité », selon Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence Attractivité. « Cette filière attire des implantations d’entreprises nationales ou internationales, à l’image d’une société tunisienne, qui vient d’ouvrir dans notre territoire un centre de R & D », commente t-elle.
Stéphane Holmière, chef de projet immobilier d’entreprise et des projets à impact, valorise de son côté les industries culturelles et créatives (Pixar…), les énergies vertes, avec « le plus grand espace photovoltaïque d’eau douce flottant en France, l’activité autour du nucléaire du nucléaire – un gros employeur de la région – et bien sûr, le tourisme ».
La gastronomie - vins de Bourgogne et moutarde obligent - fait aussi partie des atouts de Dijon Bourgogne Invest, structure dédiée de l’agglomération Dijon Métropole, avec la cité internationale de la gastronomie et du vin.
D'autres secteurs ont acquis une importance forte, assure cependant Eléonore Brisard, responsable de la communication. Outre l’agroalimentaire, elle cite le numérique, la santé, l’écoconstruction, avec la volonté, là comme ailleurs, d’attirer de jeunes pousses, les fameuses start-ups. Sans oublier le vélo avec les Cycles Lapierre.