Franchise Expo a connu un beau succès d’affluence selon Infopro Digital, organisateur de la manifestation pour le compte de la FFF. 32 000 participants ont été recensés, davantage qu’en 2023, selon son décompte.
Le format ramassé sur trois jours ne s’est donc pas traduit par une baisse de la fréquentation. 605 exposants, dont 513 enseignes, étaient recensés. Une grande variété de secteurs d’activité étaient représentés, comme à l’accoutumée. Sans doute un peu moins d’immobilier, en raison des difficultés actuelles du secteur. Cela n’empêche pas de nouveaux acteurs de tenter leur chance sur le marché.
Redynamiser les centres-villes
Des franchiseurs étrangers cherchent bien entendu aussi à se développer en France qui, rappelons-le, est numéro deux pour cette forme de commerce dans le monde, derrière les seuls Etats-Unis.
Comme d’habitude, certains exposants s’étaient regroupés dans des pavillons nationaux, à l’image de ceux d’Italie, de Taiwan ou du Brésil. Le Conseil québécois de la Franchise ne manquait pas à l’appel non plus. Le commerce, c’est aussi un des moteurs de l’animation des villes qui cherchent à dynamiser leurs centres urbains, ce qui n’est pas facile. Une de leurs idées est d’attirer des enseignes porteuses.
Un certain nombre de collectivités locales exposaient sur le salon, à l’image d’Orléans ou d’Esch sur Alzette (Luxembourg), dans des registres donc très différents. En ce qui les concerne, le point d’orgue de la manifestation fut la conférence donnée par l’association Centres-villes en mouvement, présidée par Philippe Laurent, maire de Sceaux, personnalité emblématique du monde des élus locaux. Ce réseau vise à favoriser les échanges d’expériences entre ses membres (actuellement 672 collectivités).
Les villes sont prises entre des exigences contradictoires : restreindre la pollution, donc la circulation automobile, sans empêcher nos concitoyens d’accéder aux commerces. Et les élus s’adonnent à éviter les « trous », ce qui n’est pas une tâche facile.