/septembre 2019
Les indicateurs de notre enquête récurrente auprès des dirigeants de PME–PMI de « notre panel » donne des résultats mitigés en cette rentrée, voire même quelque peu contradictoires.En résumé, pas de changement spectaculaire par rapport à notre étude du printemps, qui traduisait un léger ressac du moral de nos entrepreneurs. On reste dans les mêmes eaux, et on note même une légère accentuation de la tendance défavorable alors constatée.Ainsi, le nombre de répondants pronostiquant une hausse de leur CA ou de leurs prises de commandes à court terme recule encore quelque peu, à 43 % (-1). La différence se reporte sur ceux qui ne voient pas pointer de modification significative de leurs affaires dans les trois mois (41 %, +1). Les baissiers demeurent au seuil – raisonnable – de 16 % (=).Cette relative morosité est confirmée par une atonie plus marquée des intentions de croissance de l'effectif commercial – hors effet de turnover – 22 % (-1) des interrogés souhaitent l’accroître, 2 % (=) le diminuer, et 78 % (+1), le maintenir étal.Depuis le début de l'année, l'effritement devient sensible.
Enfin, le dernier indicateur, qui témoigne bien des ambitions des entrepreneurs, mais aussi du climat des affaires, est celui relatif aux investissements publicitaires et promotionnels.On remarque là des résultats contrastés. Tandis que 45 % (+1) vont accroître leur pression en la matière, 16 % (+1) vont la réduire, et 39 % (-2), la stabiliser.On a l'impression que l'écart s'accentue entre les entreprises qui vont bien et celles qui vont moins bien. Un signe quand même que le climat n'est pas serein. Tout cela alors que le nombre de sans-opinion à nos trois questions récurrentes revient en arrière, à respectivement 9 %, 9 % et 8 % au lieu de 10 %, 10 % et 9 %.