/novembre 2020
On pouvait s’en douter, le moral des chefs d’entreprise, en particulier, celui de notre « panel » de dirigeants de PME-PMI, ne s’arrange pas. Le sursaut de la pandémie en France et en Europe provoque une incertitude grandissante, peu propice aux affaires. Cela se ressent fortement d’abord dans le nombre de sans-opinion à nos trois questions récurrentes. On atteint, en effet, des niveaux record mois sur mois, cette fois fin octobre à respectivement 16 %, 15 % et 13 %, contre 15 %, 14 % et 12 %.
Parallèlement, nos trois indicateurs sont à l’orange. Les sentiments négatifs progressent encore, mais nettement moins que précédemment.
Ainsi 35 % (-2 quand même) des interrogés prévoient une baisse de leur CA ou de leurs prises de commandes à court terme. C’est un niveau extrêmement bas. Une nette majorité (42 %, +1) pensent que leurs affaires vont se stabiliser. Enfin 23 % (+1) estiment qu’elles vont reculer.
Dans ces conditions, rien de surprenant à ce que les efforts promotionnels et publicitaires soient davantage diminués, en tous cas repoussés à plus tard. 36 % (-1) des dirigeants consultés désirent cependant les accroître. C’est courageux par les temps qui courent, et ce résultat est notable.
42 % (+1) sont tout simplement circonspects, et ne veulent ni augmenter ni réduire la pression en matière de communication. En revanche, 23 % (+1) vont baisser la voilure. Il nous reste à commenter les résultats des réponses à notre troisième question, concernant la volonté des patrons de PME de « notre groupe témoin », d’augmenter – ou pas – leur effectif commercial. Et là, on ressent nettement que la période est difficile. 19 % (-2) seulement indiquent vouloir l’accroître et 3 % (+1) le réduire. 78 % (+1) se contenteront du statu quo. L’éclaircie n’est pas encore pour demain.