/Février 2022
Notre étude de fin février–mars fut marquée certes par le recul sensible de la pandémie, mais aussitôt la crise ukrainienne prit le dessus.
Dès lors, l'incertitude reprend de plus belle dans plusieurs secteurs, davantage exposés à ces marchés ou dépendant de matières premières provenant de Russie. C’est sans doute le nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes qui reflète le plus ce phénomène. On passe respectivement à 12 %, 12 % et 11 % au lieu de 10 %, 11 % et 10 % en novembre.
Quant à précisément nos trois questions récurrentes posées à notre « panel » de dirigeants de PME, on ne peut pas dire qu’il y ait un renversement de tendance à proprement parler. On semble plutôt être arrivé sur un palier, à cause de la guerre en cours dans l’est de l’Europe.
Ainsi, après une tendance à la hausse continue depuis près d’un an, le nombre de répondants prévoyant une hausse de leur CA ou de leurs commandes à échéance de trois mois se replie-t-il légèrement à 41 % (-1), tandis que les baissiers reprennent un point à 16 %. 43 % (=) envisagent un simple maintien de leurs affaires à court terme.
Du côté des investissements en communication et en publicité, on constate là encore une prudence légèrement accentuée. Cependant, cela tient vraiment de l’épaisseur du trait, puisque 44 % (-1) ont décidé d'accroître leurs efforts en la matière, ce qui reste un niveau élevé. 40 % (+1) se contenteront de maintenir leurs efforts au même niveau, et 16 % (=) vont, en revanche, le réduire.
Enfin, notre dernier indicateur, celui relatif à la variation de leur effectif commercial, hors turn over habituel, demeure au vert. Tout juste note-t-on une légère baisse de ceux qui veulent l’augmenter (22 %, -1) au bénéfice de ceux qui veulent le stabiliser (77 %, +1), alors que seuls 1 % des répondants annoncent vouloir le réduire.