Le recrutement n'est pas une tâche aisée. De plus en plus, l'employeur cherche donc à vérifier a minima les compétences des candidats, au-delà des entretiens habituels. C'est évidemment parfois difficile, mais certains emplois se prêtent à ce type de contrôle. Dans le Lamy Social de janvier 2015, Sylvain Niel, avocat associé, directeur du département DRH du Cabinet Fidal, dresse un bilen juridique des tests professionnels d'embauche. Il conclut à leur liceité tout récemment validée par une lettre de cadrage de la Direction générale du travail (19/12:2014, n°D14-1660). Cependant, cette liceité s'inscrit dans d'étroites limites. La durée des tests ne doit pas être confondue avec une journée de travail lambda d'un collaborateur salarié. Le contrôle ne doit porter que sur certains aspects du poste.