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Implantation à l’international : un atout considérable pour les PME et les ETI

On entend souvent dire, que seuls les grand groupes français sont internationalisés. A l’occasion d’une réunion où les Banques Populaires et Pramex Internal présentaient leur guide du savoir S’implanter à l’international, Charlie Joyez, doctorant, s’inscrivit en faux contre ce poncif.

 
 
« Certes, reconnut-il, éléments de l’étude qu’il a menée à l’appui, 39% des filiales d’entreprises françaises à l’international sont le fait de grands groupes, tout simplement parce qu’elle sont souvent implantées de nombreux pays à la fois ». Cependant, par conséquent, 61% des filiales ouvertes à l’étranger appartiennent à des ETI (42%) ou à des PME (19%). Du coup, si l’on regarde les chiffres d’une autre manière, 95% des multinationales françaises sont des ETI ou des PME (2500 en tout).

Evoquant les stratégies spécifiques des PME-ETI, Charlie Joyez recense trois paramètres principaux :
D’une part, une focalisation des actions vers les pays développés de l’Union européenne d’abord si on la prend dans sa globalité, puis les Etats-Unis, et « un peu le Brésil ». Bien entendu, les pays frontaliers sont les plus visés dans un premier temps. « Surtout, insiste Charlie Joyez, les PME et les ETI vont essentiellement à l’international et pas pour délocaliser les productions ».
Deuxième paramètre relevé, la volonté des PME et des ETI de limiter leurs risques et leurs coûts. S’implanter à l’international passe en général chez elles par une approche prudente, privilégiant un environnement connu et des joint-ventures.