La présidente du Chili, Michelle Bachelet, est venue début juin à Paris, pour marquer l’intérêt qu’elle éprouve pour le développement de ses relations avec notre pays, particulièrement en matière économique. Elle souhaite en particulier promouvoir les IDE françaises. Interrogé par nos soins, Vicente Mira, directeur de Invest Chile, agence opérationnelle depuis juin 2015, explique que cinq secteurs prioritaires ont été définis dans le cadre d’une stratégie à moyen et long terme.
Ce sont les services au secteur minier, évidemment fondamental dans le pays andin, le tourisme « soutenable », l’énergie et les infrastructures, les services exportables et enfin l’industrie alimentaire.
Désireux d’attirer les entreprises françaises, en particulier les PME-PMI de ce dernier secteur, une tournée des équipes d’Invest Chile (entre autres organismes) est prévue en octobre à l’occasion du SIAL.
Vicente Mira valorise l’idée de produire au Chili dans ce domaine pour ensuite exporter dans un grand nombre de pays, avec des tarifs douaniers préférentiels, aux Amériques en particulier. Tout en bénéficiant de productions contra-cycliques, puisque le pays de Valparaiso se trouve dans l’hémisphère sud, et également d’une « excellente situation phyto-sanitaire ».
L’économie la plus développée d’Amérique du Sud était jusqu’à présent peu encline à offrir des avantages tels que des détaxes, des primes à l’investissement… Cependant, depuis 2014, la situation a évolué, avec l’apparition de concours à des études, de pré-installation, voire d’installation de la part de l’agence de développement. Des aides sonnantes et trébuchantes sont mêmes possibles si toutefois l’investissement concerne la haute technologie ou l’emploi de postes hautement qualifiés.