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Vogue des véhicules électriques, le PRK bien cerné

Dans ce contexte, le mode de gestion des parcs a-t-il évolué d’une année à l’autre ? Nous avons réalisé, comme chaque année, une étude à ce propos auprès d’un « panel » de dirigeants d’entreprises lecteurs de notre magazine. En un an, les changements sont, en général, relativement imperceptibles. Mais ils traduisent parfois un changement de cap qui se confirme ensuite.

Deux items ont fait l’objet depuis dix ans d’une évolution significative. Tout d’abord, la connaissance précise du prix de revient kilométrique (PRK). Naguère relativement faible, aujourd’hui - outils modernes aidant - elle est largement majoritaire. Notre dernière enquête estime ainsi le pourcentage de ceux qui le cernent à 86 % (-1), alors que 8 % (+1) déclarent ne pas le connaître. 6 % (=) ne se déterminent pas à ce propos.

Un mouvement de balancier encore plus notable - et c’est logique, se retrouve dans le nombre de répondants envisageant de doter leurs collaborateurs de « véhicules propres » au moment du renouvellement. Ils sont désormais 90 % (+3) dans ce cas. Seuls 8 % (+1) pensent le contraire, 2 % (-2) ne savent pas.

Un autre item se démarque par une évolution assez nette au fil du temps. C’est celui concernant les véhicules de marque étrangère dans les flottes. D’année en année, il s’élève. En 2024, nous relevons 38 % (+1). Il est vrai que l’on ne sait plus très bien ce qu’est une marque étrangère, alors que les groupes, qui peuvent apparaître comme uniquement français sont désormais multinationaux.

La LLD toujours en tête

Du point de vue des modèles de gestion, la LLD caracole toujours en tête (58 %, +1), gagnant même un peu de terrain dans les PME-PMI, là où le crédit-bail (31 %, =) tient toujours des positions solides. D’autres solutions résistent, mais dans un mode résiduel. A savoir les achats sur fonds propres (3 %), ou encore les indemnités kilométriques (6 %, =).

L’opinion sur la LLD demeure du reste largement favorable (68 %, -1). Globalement 62 % (-2) des répondants réalisent l’entretien des véhicules dans le cadre d’un accord de financement et 25 % (+1), à travers une convention à part. Et 12 % (+1 quand même) d’une façon ponctuelle dans les garages. Voilà la marque, pour certains, d’une volonté d’indépendance.

Retrouve-t-on ces signaux d’émancipation dans la souscription d’options dans le cadre de la LLD, par exemple, d’autant que certains acteurs proposent à cet égard des solutions attrayantes ? En fait, pas vraiment. Si les souscriptions de prestations complémentaires en matière de pneumatiques (38 %, -2) et d’assurance (17 %, -1) continuent de reculer, ceux qui souhaitent intégrer les cartes carburant (50 %, +2) et le véhicule de remplacement (78 %, +1) sont plus nombreux.

Dernière question : alors que l’internationalisation de nos entreprises s’accroît, la gestion des flottes au niveau extra- hexagonal gagne-t-elle des adeptes ? La réponse est : pas du tout. 18 % (-1) indiquent le faire ou vouloir le faire et 60 % (+2) sont d’un avis contraire. 22 % (-1) ne se prononcent pas.

Cela tient sans doute à ce que seule une partie relativement restreinte de nos répondants sont concernés par un développement significatif à l'international, ainsi qu'en raison de législations très différentes d’un pays à l’autre.