La croissance du PIB au deuxième trimestre a été plus élevée qu’attendue. Cette embellie – liée principalement à la livraison d’un paquebot, se poursuivra-t-elle ? Difficile à dire. Tout dépend des secteurs aussi. En tout cas, notre enquête récurrente auprès de notre « panel » de dirigeants de PME donne des résultats plutôt encourageants. Ainsi, 44 % (+1) des interrogés prévoient une hausse de leur CA ou de leurs prises de commande à court terme (horizon de trois mois), au détriment de ceux (38 %, -1), qui ne voient pas les choses bouger, et alors que 18 % (=) sont plus pessimistes et envisagent une décroissance de leurs affaires. Ce qui est intéressant, c’est que l’on parvient à un niveau historiquement élevé d’optimistes.
Qu’en est-il de nos deux autres indicateurs ? Vont-ils dans le même sens ? Eh bien oui, quoique parcimonieusement. Nos répondants sont ainsi 44 % (+1) à indiquer qu’ils vont pousser leurs investissements en communication et en publicité. Ceux, très prudents, qui veulent simplement les maintenir à l’identique, reculent à 39 % (-1). Quant à ceux qui vont les réduire, ils demeurent au relativement faible niveau de 17 % (=).
Cette adrénaline favorable se retrouve également à la lecture des résultats de notre troisième indicateur, celui de l’effectif commercial. Va-t-on le maintenir à l’identique, toutes choses égales par ailleurs, le réduire ou au contraire l’augmenter, ce qui est un gage de confiance en l’avenir ? Là encore, l’indicateur est au vert. 21 % (+1) des dirigeants annoncent qu’ils accroîtront cet effectif à court terme, contre seulement 3 % (=) qui l’amoindrir. Le maintien iso du nombre de collaborateurs commerciaux est privilégié, comme toujours, par une large majorité des répondants (76 %, -1).
Au total, une bouffée d’air frais en cet automne. Seul bémol, le nombre de sans-opinion à nos trois questions remonte un peu, à respectivement 12 %, 11 % et 11 %, au lieu de 11 %, 10 % et 10 %. Un soupçon d’incertitude demeure donc.