La dernière livraison de notre étude récurrente auprès de notre « panel » de 500 dirigeants de PME-PMI traduit une montée de l'incertitude, déjà observée en septembre. Les chiffres sans doute les plus significatifs sont ceux relatifs à la hausse du nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes, respectivement 13 %, 12 % et 12 % – des niveaux très élevés, rarement observés en plus de vingt ans.
Pour le reste, cela ne bouge que peu. Ainsi, le nombre de dirigeants consultés prévoyant une hausse du CA ou des prises de commandes à court terme se maintient à 44 %, un seuil qu'on a du mal à franchir, d'autant que le ralentissement de l'inflation dope moins le CA ces derniers temps. Les « baissiers » remontent à 19 % (+1), et cela peut se rapprocher de la progression sensible du nombre de défaillances. 37 % (-1) pronostiquent un simple maintien de leur activité dans les prochains mois.
Du côté des budgets de communication et de publicité, 43 % (-1) souhaitent les relever, d'une manière assez modeste en règle générale, tandis que 40 % (+1) vont les laisser étales, et 17 % (=) les réduire.
Enfin, le statu quo sera plus que jamais privilégié en matière de recrutement, puisque 78 % (+2) maintiendront l’effectif inchangé, hors turnover habituel. 21 % (=) l’augmenteront et 1 % (-2) le réduiront.
Au total, pas d’inquiétude particulière chez la majorité des interviewés, mais pas d’enthousiasme non plus. On s’en douterait, car la conjoncture économique et géopolitique ne s’y prête pas.