Pas d'évolution spectaculaire du sentiment des dirigeants d'entreprises de « notre panel » depuis juillet dernier. Les Jeux olympiques et l’été semblent avoir peu influé sur leur moral et leurs intentions d'investissement. Pour résumer, les plus pessimistes sont moins nombreux et les optimistes aussi. Le statu quo semble l’emporter, dans un contexte économique de croissance très modéré où cependant la baisse des taux permettra d’améliorer la situation, particulièrement dans l’immobilier.
Quoi qu’il en soit, le nombre de dirigeants d’entreprises interviewés pronostiquant une hausse de leur CA ou de leurs prises de commandes à court terme se rétracte encore (42 %, -1), atteignant ainsi un niveau bas qui n’avait pas été touché depuis longtemps. Mais parallèlement, les baissiers (16 %, -1) sont également à un étiage bas sur le long terme. En réalité, ce sont les dirigeants qui prévoient un simple maintien de leurs activités qui gagnent du terrain (42 %, +2 et +5 depuis le début 2024). Ce qui confirme que la croissance devrait être faible ces prochains mois.
Comment cela se répercute-t-il sur nos deux autres indicateurs qui révèlent le dynamisme commercial ? Eh bien, malgré ce contexte relativement morose, les dirigeants interrogés comptent pour 43 % d’entre eux (=) augmenter leurs efforts promotionnels et publicitaires à court terme, alors que seuls 14 % d’entre eux (-1) vont les réduire. Notez que c’est un niveau à cet égard extrêmement bas. 43 % (+1) ne bougeront pas le curseur.
Qu’en est-il maintenant du clignotant du recrutement de personnels commerciaux – en excès – ? Là, il était passé à l’orange en juillet et passe à l’orange foncé, avec tout de même 4 % (-1) qui pensent réduire leurs équipes hors turnover habituel. 18 % (=) vont au contraire le renforcer et 78 % (+1) le maintiendront étal.
Notons enfin que le nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes recule un peu, quoique demeurant à des niveaux élevés (14 %, 12 % et 13 % contre respectivement 15 %, 13 % et 14 % en juillet).