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Déplacements professionnels : une tendance toujours ascendante
Les voyages au long court durent plus longtemps aujourd’hui.
Hausse du nombre de voyages d'affaires et… des prix
Pour autant, se fiant aux chiffres du premier semestre 2025, il remarque que l’évolution quantitative du nombre de déplacements professionnels continue sa remontée. On dépasse maintenant le niveau de 2019 en CA. Ce qui veut dire qu’en nombre de voyages, on est cependant toujours un peu en dessous de ce seuil.
Pour l’aérien, la demande de transport progresse de 6 % sur l’année, et dans l’hôtellerie sans doute encore davantage, puisque les groupes du secteur affichent des taux d’occupation de 90-95 % actuellement.
Qualitativement, le président de l’AFTM observe des changements. Tout d’abord, les déplacements en train, en France comme en Europe, prennent une part de plus en plus importante. D’une part, en raison des contraintes imposées par les pouvoirs publics, d’autre part des politiques RSE. Les pratiques RSE progressent- elles ? Oui, estime Michel Dieleman, mais elles sont parfois en balance avec les contraintes financières ou la praticité. C’est ainsi qu’un voyage direct en avion est préférable du point de vue de la RSE et aussi du reste du confort des passagers, mais l’arbitrage en faveur d’un trajet avec escales s’avère souvent plus économique. A part cela, alors que les grands voyageurs privilégient la qualité de services,un autre changement se confirme quant à la quantité et la durée des séjours. Ils tendent à devenir moins nombreux, surtout en intragroupe, mais ils s’étalent sur davantage de jours, en particulier pour des déplacements lointains. On rationalise !
Qu’en est-il des prix ? « Ils sont essentiellement à la hausse dans tous les secteurs », énonce le président de l’AFTM. « C’est sans doute la conséquence d’une progression sensible de la demande, analyse-t-il, mais aussi de l’augmentation des coûts qui affectent les opérateurs ». Par exemple, la taxe sur l’aérien de 40 euros par trajet au départ de la France imposée aux compagnies aériennes par la France au départ de nos aéroports grève nettement le budget des clients. La hausse des prix moyens s’étage de 5 à 10 % cette année. Dans l’hôtellerie-restauration, confrontée à des difficultés de recrutement, et donc à la nécessité de demeurer attractif, la hausse des salaires qui s’ensuit contribue certainement selon Michel Dieleman à celle des prix. Là, l’évolution est très significative : de 5/10 % pour l’hôtellerie dans les catégories les plus basses, jusqu’à 20 % dans le haut de gamme. C’est effectivement assez considérable !
Pour la suite, Michel Dieleman s’avère circonspect. Il craint que l’environnement géopolitique, défavorable, ne finisse par peser sur le déplacement professionnel.
Trenitalia à l’offensive
Alors que l’engouement pour les voyages en train en France et en Europe prend encore de l’ampleur, les règles nouvelles de la concurrence amènent de nouveaux acteurs sur le marché. En France, si l’on regarde les lignes à grande vitesse, c’est Trenitalia qui est pour le moment la plus active dans son déploiement. Sur l’axe Paris-Lyon, Marco Caposciutti, directeur général France, nous annonce ainsi que quatorze allers-retours seront en service à partir de la mi-décembre sur cet axe capital pour le B2B. Quatorze allers-retours au lieu de cinq seulement en début d’année, comment cela est-il possible ? D’une part la ligne Paris-Milan a rouvert le 1er avril dernier (deux allers-retours quotidiens via Lyon La Part-Dieu, Saint- Jean de Maurienne et Oulx). D’autre part, autre grande nouveauté de l’année, l’ouverture d’un Paris–Marseille via Lyon Saint-Exupéry. Ces quatorze allers-retours sur Paris-Lyon rendent Trenitalia davantage compétitif vis-à-vis de la SNCF (22 allers- retours).
Cependant, tempère Marco Caposciutti, « notre volonté est de développer le marché du ferroviaire, par exemple vis-à-vis de l’automobile et non pas de prendre des parts aux concurrents ».
Go Entrepreneurs Paris : toujours de l’engouement pour la création
Eric Lombard, ministre de l’Economie et des Finances, prend la parole à Go Entrepreneurs.
L’événement majeur de l’entrepreneuriat, Go Entrepreneurs Paris, s’est tenu comme chaque année à l’Arena La Défense, les 9 et 10 avrils derniers. En pleine tourmente financière, alors que les droits de douane avaient été considérablement augmentés par les Etats-Unis, le ministre de l’Economie et des Finances, Eric Lombard, fit le déplacement sur le salon, à la rencontre des entrepreneurs, afin de les rassurer et de les encourager dans une démarche de moyen et de long terme.
Plus de 40 000 personnes selon l’organisateur, désormais Ebra Evénements, ont sillonné les allées, écouté des pitchs, pris des conseils et participé à des conférences où des personnalités de renom - créateurs ou experts, prirent la parole. Les conférences ou les ateliers abordaient des thématiques d’intérêt pour les auditeurs, à l’image de celle de notre magazine sur le développement commercial et la fidélisation. D’année en année, du reste, l’aspect « conquête de marchés » gagne du terrain dans les sujets abordés, à côté de celui de la protection sociale du dirigeant, autrefois dominant. Et c’est fort heureux.Qu’en était-il des exposants cette fois ? Les grands institutionnels répondent toujours présents à l’image de l’Urssaf, de l’INPI, de la CCI Ile-de-France et de la BPI, accompagnée de ses structures associées. Les banques ne manquaient pas à l’appel comme Banque Populaire, le CIC, BNP Paribas mais aussi des établissements ciblant davantage les entrepreneurs, voire les TPE/PME, avec Hello Bank Pro (filiale de BNP Paribas) ou encore Qonto, qui est de nature hybride. La Tech n’était pas absente, avec Dell, qui mettait en avant ses nouveaux ordinateurs, « pleinement adaptés à l’utilisation de l’IA ».
L’IA et la data ne font pas tout dans la conquête des marchés
La conférence récurrente de notre magazine sur le salon a accueilli plus de 200 auditeurs, pour une majorité d’entre eux des porteurs de projets. Jean-Michel Armand, directeur général de Hybird et Alain Gazo, notre directeur de la publication et de la rédaction, sont eux-mêmes des créateurs d’entreprise, passés comme beaucoup par l’enthousiasme de la création, suivie souvent de déboires que l’on a su surmonter et sans l’appui d’investisseurs que l’on trouve souvent aujourd’hui dans les start-ups. Alors bien sûr, concède d’emblée Jean-Michel Armand, l’IA va apporter beaucoup de choses en matière de prospection, mais il ne faut pas tout en attendre. Alain Gazo abonde dans son sens et rappelle les préalables nécessaires à la création : d’abord l’envie, ensuite l’idée et sinon une étude de marché en bonne et due forme, au moins des tests d’acceptation du service ou du produit, au besoin dans un cercle restreint. « Nos premiers clients sont en même temps nos partenaires, car ils vont nous permettre d’affiner nos produits ou nos services », explicite le directeur général d’Hybird. Car il est recommandé de se lancer assez vite, quitte à peaufiner son produit ou son service pendant la première année, souligne Alain Gazo. Cela permet de prendre de vitesse une éventuelle concurrence sur un produit disruptif ou simplement différenciant.
Après les premiers clients, trouvés en général en B2B parmi les proches, il faut élargir ses recherches. Et le patron doit s’y mettre, souligne Alain Gazo. Alors qu’un intervenant dans l’assemblée exprime ses difficultés en matière de prospection téléphonique. Jean-Michel Armand reconnaît qu’au début il rechignait à une prospection « à froid », préférant rebondir sur des contacts obtenus lors de salons professionnels auxquels Hybird participait. Mais aujourd’hui, lui-même et ses équipes s’y sont mis. « Pas à travers un chat-bot », sourit-il. En effet, il se remémore un appel récent où le chat-bot d’un fournisseur potentiel s’est adressé à lui. Conséquence négative, car Jean-Michel Armand y a vu un signe de manque de respect de la part de ceux qui voulaient devenir ses partenaires. Pour le moment, il pense que les prospectés n’ont pas forcément envie d’être « traités » par des robots, en particulier dans la phase de prise de contacts.
Que peut apporter l’IA dans la prospection ? Jean-Michel Armand rappelle que l’IA a été incluse depuis une dizaine d’années déjà dans le CRM d’un éditeur d’envergure mondiale. Aujourd’hui son champ s’est effectivement étendu avec l’arrivée de l’IA générative. « Il ne faut pas tout en attendre, pondère le directeur général d’Hybird, sans doute essentiellement mieux permettre de catégoriser ses segments de clientèle et ses ciblages ». Par exemple en repérant les strates de prospects qui sont a priori proches de ceux qui sont déjà nos clients. Ses clients, on peut les détecter en étant présent sur certains réseaux sociaux, comme LinkedIn, bien sûr aussi en disposant d’un site Internet d’accueil ergonomiquement bien fait. Quid des campagnes de e-mailing ? Jean-Michel Armand croit percevoir un certain retour en grâce de ce canal, mais il convient de veiller à toujours intéresser le lecteur en apportant de l’information. En revanche, les campagnes SMS – trop intrusives – sont bannies.
Réseaux sociaux : de sérieux contrecoups
Alors que le Président de la République pointe les dangers des réseaux sociaux pour les plus jeunes, VerbaTeam, spécialiste de la santé en milieu professionnel, vient de publier les résultats d’une enquête réalisée à sa demande par Viavoice sur les dangers de l’hyperconnexion.
Les commentateurs de l’étude pointent les dangers de cette hyperconnexion, facteur de désocialisation, qui concerne certes les jeunes, mais aussi les adultes actifs. Cela est susceptible d’impacter « leur équilibre, leur bien-être et leurs relations sociales », affirment-t-ils. En se centrant sur les problématiques propres aux entreprises, Flore Serré, directrice générale de VerbaTeam, résume ainsi la situation. « L’hyperconnexion est un défi collectif. Les salariés en subissent déjà les conséquences, mais ils ne peuvent en porter seuls le poids. Les entreprises doivent désormais passer d’un constat partagé à une action structurée, en co-construisant des réponses adaptées aux enjeux de santé, d’organisation et de performance. »
Difficile de se départir du contact avec l’écran lorsque 78 % des salariés, selon l’enquête, ont une activité professionnelle qui impose leur utilisation, et que le papier, prétendument contraire à l’écologie, est chassé de partout. Cela étant, plus de six salariés consultés sur dix « ressentent un besoin d’écran même pendant leur temps de repos », une tendance qui est du reste en accentuation. C’est devenu un automatisme pour plus des deux tiers d’entre eux. Cette dépendance est logiquement plus marquée (79 %) chez ceux d’entre eux qui ont toujours l’oeil rivé sur l’écran pendant leur temps de travail. Des témoignages reçus par les enquêteurs confirment ces faits.
Des effets négatifs sur la santé
Cette surexposition numérique impacte également les salariés, cela dans différents domaines.
- Santé physique en premier lieu, fatigue oculaire, mais aussi troubles du sommeil et difficultés de concentration.
- Santé mentale : sentiment de pression constante, stress et anxiété face aux sollicitations numériques (71 %).
- Et même vie personnelle, puisque 83 % notent qu’ils limitent de la sorte leurs activités sportives, ainsi que leur temps de lecture et de repos.
Déplacements professionnels : la RSE pousse le transport ferré
Le volume des déplacements professionnels semble à la hausse depuis le début de l’année, malgré une conjoncture économique plutôt atone. Cependant, tous les acteurs ne profitent pas d’une manière égale de cette tendance soutenue du voyage, qui est plus notable du reste dans le tourisme. La RSE s’impose de plus en plus dans les entreprises, y compris dans les PME, ainsi qu’on le constate chez Selectour Affaires. Dès lors, le transport ferré prend encore des parts de marché, à la faveur des politiques menées, mais aussi de l’arrivée ou du renforcement de la concurrence, comme celle de Trenitalia, tandis qu’Eurostar harmonise sa politique tarifaire, après la fusion avec Thalys et que TGV Lyria va plus loin dans le service proposé aux passagers. La SNCF veille aussi au grain, en adaptant son offre.
TGV Lyria : des innovations remarquées en termes de services
TGV Lyria, filiale de SNCF Voyageurs et des CFF (Chemins de fer fédéraux suisses), spécialiste des liaisons ferroviaires entre nos deux pays, continue d’innover régulièrement à l’écoute de ses clients. Rappelons tout d’abord comment se présente le panorama des parcours effectués : dix-sept allers-retours quotidiens et quatre destinations desservies en Suisse : Genève, Lausanne, Bâle et Zurich. Quinze rames duplex, mises en place progressivement depuis fin 2019, ont permis une augmentation de 30 % de la capacité, désormais de 18 000 places. TGV Lyria n’a pas de concurrence directe dans le ferré, mais fait face à celle de l’automobile alors que le prix des carburants a notablement baissé, et aussi en second lieu, de l’avion, avec une vingtaine d’allers-retours entre Paris et la Suisse. « Cependant, note Marie-Hélène Bazaine, responsable marchés France, Europe et Overseas, la progression du nombre de passagers transportés a été forte en 2023 et 2024, les déplacements professionnels représentant environ un tiers du total ». Le début 2025 augure bien de la suite. Cependant, TGV Lyria veut encore faire mieux, pour aller au-delà du taux de satisfaction de 83 % obtenu « sur l’ensemble des parcours » en 2024. Et surtout pour se rapprocher du désir des voyageurs « d’une expérience originale au-delà des prérequis de la ponctualité et du confort », explicite Marie-Hélène Bazaine.
Trenitalia se lance sur Paris-Marseille
Marco Caposciutti, PDG de Trenitalia France, a de quoi se réjouir des perspectives de l’année 2025. En premier lieu, le 1er avril marquera le grand retour du Paris-Milan après presque deux ans d’absence suite à l’éboulement dans les Alpes. Le rétablissement de cette ligne s’accompagne de l’instauration de deux arrêts permanents sur le parcours, l’un à Saint-Jean de Maurienne en France, l’autre à Oulx sur le versant italien. Marco Caposciutti signale également que Trenitalia dessert Lyon-Milan sans changement de train. Deux allers-retours sont prévus, via Lyon Part-Dieu, comme précédemment. La capitale des Gaules sera desservie au total cinq fois par jour avec pour terminus Lyon Perrache pour trois d’entre eux (6 à partir du 15 juin pour La Part- Dieu).
La grande nouveauté de l’année réside dans l’ouverture d’un Paris-Marseille. « Nous souhaitons grâce à cela accroître la part du train sur un nouvel axe, car avec quatre allers-retours quotidiens, nous augmentons de 25 % la capacité du transport ferré », souligne Marco Caposciutti. En effet, l’expérience prouve en Italie comme sur le Paris-Lyon, que « la concurrence s’avère bénéfique en matière d’amélioration de services et de prix ».
Hausse des droits de douane : des Américains pas si hostiles que ça
La récente offensive haute en couleur de Donald Trump sur les droits de douane imposés à l’UE et à la Chine, principalement, a donné l’idée au site NYC.eu de faire réaliser une enquête sur les regards croisés des Français et des Américains à ce propos, mais plus généralement au sujet du libre-échange.
A vrai dire, c’est la partie la plus intéressante, car le yo-yo des décisions américaines rend caduques les réponses obtenues sur la question ponctuelle de l’augmentation des droits de douane. Tout juste pourra-t-on retenir que l’opinion des Américains sur les décisions prises par Donald Trump au paroxysme de la crise n’était pas si tranchée que cela. 37 % - c’est quand même assez élevé, approuvaient les taxes imposées aux pays de l’UE, contre 50 % et même 40 % (contre 49 %) celles impactant la Chine.Nos commentateurs médiatiques, aveuglés par leur idéologie, n’y voient pas clair, comme d’habitude. Notons que - ce n’est pas une surprise, le clivage se fait entre électeurs démocrates, qui sont 76 % à désapprouver ces mesures, et les républicains, dont seulement 17 % suivent ce même chemin. Si l’on analyse les réponses plus finement, il semble que les femmes soient davantage rétives à cette politique (54 % contre 43 % chez les hommes), de même que les foyers les plus modestes, qui peuvent craindre l’impact inflationniste, et les jeunes, sans doute pour d’autres raisons.
Pour un libre-échange tempéré aux Etats-Unis
L’étude permet donc de se pencher sur l’opinion des Américains et des Européens quant au libre-échange. Il semblerait à cet égard que les courbes se croisent. La proportion d’Américains se déclarant favorables au libre-échange aurait grimpé de 25 points depuis trente ans, et la fameuse crise de la banane (69 % désormais).
Cybersécurité : l’affaire de tous en entreprise
Une étude récente menée par OpinionWay pour Lockself, éditeur d’une solution SaaS de coffre-fort numérique, démontre à l’envi les risques cyber induits par des pratiques inadéquates. Ces pratiques sont issues d’un manque de formation, surtout dans les entreprises de moins de 50 salariés et par le fait de se sentir bien protégé.
Les analystes de l’étude ont déterminé ainsi « le top 3 » des mauvaises attitudes en entreprise :
- L’usage personnel des outils professionnels pour 49 % d’entre eux d’une manière régulière.
- L’utilisation d’un même identifiant de connexion pour plusieurs comptes professionnels.
- Le partage de documents professionnels par des outils personnels.
Les spécialistes de Lockself pointent spécialement du doigt les mots de passe trop faciles à deviner, ou encore un laisser- aller dans leur communication à un spectre assez large de personnes. A ce propos, ce manque de discernement est davantage perceptible dans les structures de petite taille (52 % contre 30 %), et chez les jeunes de moins de 35 ans, qui se montrent plus insouciants que leurs aînés, allant plus fréquemment télécharger des contenus sans vérification ou cliquer sur des liens sans précaution. Avec à la clé le danger du phishing. Pourquoi cette relative désinvolture de certains ? Sans doute parce qu’une large majorité des publics concernés (64 % dans cette enquête) considère le risque cyber comme faible ou nul ! Du reste, 89 % des interviewés estiment disposer des outils adéquats pour le pallier, et 90 % pour gérer cette situation à leur bureau.Lockself pense que le manque de formation régulière aux menaces numériques pourrait être une des explications de cette insouciance apparente. En effet, 46 % des salariés n’auraient reçu aucune formation en matière de menace numérique, ce nombre montant à 68 % dans les entreprises de moins de 20 salariés.
Gastronomie française : de quoi nous réconcilier ?
Ipsos a publié, à l’occasion de la cérémonie du Guide Michelin 2025, les résultats d’une étude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1000 de nos compatriotes de 18 à 75 ans, sur leur perception de la gastronomie française. Fait réjouissant, 9 Français sur 10 en ont une bonne opinion.
On sait que notre force réside en grande partie dans nos terroirs. Quels sont ceux qui sont les plus considérés ? Trois régions sont citées d’emblée et dominent le tableau : le Sud-Ouest, la région lyonnaise et la Bretagne. Plus loin viennent l’Alsace et la Bourgogne. Quant aux trois plats mis en exergue par les répondants, ce sont le boeuf bourguignon, le cassoulet et la blanquette de veau. Arrivent un peu loin plus le confit de canard et la choucroute pour compléter ce Top 5.
France : les chefs d’entreprises loin du farniente
Les dirigeants de PME françaises privilégient la croissance de leur clientèle (30 %), et la génération de revenus (26,7 %), bien avant l’équilibre vie personnelle/ vie professionnelle (16,4 %). C’est un des résultats intéressants de l’étude réalisée pour la fintech internationale SumUp, réalisée dans notre pays, ainsi que, à titre comparatif, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et en Irlande.
Il s’agissait de « décrypter […] Les priorités, ambitions et aspirations des PME européennes » et de savoir quelles sont leurs moteurs pour y parvenir. Nous avons indiqué supra que les dirigeants de PME européennes du panel avaient du point de vue de leur positionnement quant à l’équilibre vie professionnelle/vie professionnelle un comportement similaire au nôtre.Qu’en est-il précisément des vacances ? Si les salariés ont de plus en plus de jours de congé (y compris des RTT), les patrons partent beaucoup moins et moins longtemps.En France, 27,9 % prennent entre trois et quatre semaines de vacances chaque année et 24,3 % seulement une à deux semaines. 13,6 % se la « coulent douce », énonçant un à deux mois de congé, comme leurs homologues allemands. En revanche 35,5 % des Allemands et 38,2 % des Italiens font part de vacances de un à deux mois. Quid du rituel du déjeuner, une tradition qui a tendance à se perdre selon les modalités d’antan ? 34,2 % déclarent une pause de 30 à 60 minutes, à peu près comme en Italie (30,1 %). Un quart de nos compatriotes interrogés font plus court (15 à 30 minutes seulement) et 15,2 % de nos compatriotes dirigeants à l’ancienne, consacrent plus d’une heure à leur repas de midi. Les Allemands et surtout les Britanniques - c’est attendu, déjeunent plutôt « sur le pouce ». Seuls 4,9 % de nos voisins d’outre- Manche passent plus d’une heure à table le midi !
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