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Hausse de la consommation audio pendant le confinement !

On pense couramment que la consultation des écrans a sensiblement progressé pendant le confinement, et on a sans doute raison. Cependant, une étude récente de la plate-forme spécialisée Sortlist tendrait à prouver que la consommation de contenu audio a également augmenté.

Cette hausse est quasi essentiellement due à la croissance des contenus délivrés sous forme de podcasts. « Plus de 900 000 podcasts ont été réalisés en 2020, trois fois plus qu’en 2019 », affirme Sortlist.

D’après leur enquête, « 76,2% des personnes interrogées écoutent davantage de contenus audio depuis le début de la pandémie ». La radio demeure à cet égard le média le plus écouté (46 %), mais à peine devant le podcast (41 %). Notons que seuls 10 % des interviewés écoutent du contenu audio en lien avec leur travail.

L’enquête ayant été réalisée dans quatre pays européens – la France, les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Espagne, notons que c’est chez notre voisin ibérique que la radio est la plus écoutée, et en Allemagne le moins.

Bien entendu, l’audio et la publicité peuvent faire bon ménage. Sortlist a ainsi remarqué une augmentation de l’intérêt des annonceurs pour les podcasts. Selon Sortlist, 78 % des auditeurs seraient « susceptibles d’acheter des produits recommandés dans les contenus audio » et 40 % des Français auraient « acheté [un produit ou un service] suite à une publicité entendue sur un podcast ». Et nous serions en tête dans ce domaine. 19 % des CEO et managers consultés par Sortlist dans leur étude ont déjà utilisé ce média pour annoncer.

Sortlist est une plate-forme qui met en relation les entreprises avec les agences de marketing et créatives qui correspondent à leurs besoins. Elle a réalisé l’étude commentée « auprès de 500 CEO et managers [afin de] voir quelle place le contenu audio a pris dans la vie des gens mais aussi dans la stratégie des marques. »

Croissance Plus sonne l’alerte

Croissance Plus, réseau patronal centré sur les entreprises de croissance, comme son nom l’indique, livre à notre sagacité les résultats d’un nouveau baromètre mensuel, C+ 360°.

Le groupement cherche à nous « [faire] participer ainsi à une meilleure appréhension de l'aspect multidimensionnel de la crise sanitaire ». Les quatre items traités sont : la santé, précisément, la crise économique et la précarité, le bien-être psychologique, ainsi qu’un bilan plus général de l’année 2020.

La première édition du baromètre C+ 360° démontre l’urgence d’une prise en compte accrue du moral des Français et la fragilisation structurelle des entreprises.

L’étude passe en revue un certain nombre de critères édifiants. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le tableau brossé est peu réjouissant. Au-delà du problème médical causé par le Covid-19, plusieurs chiffres témoignent du sérieux de la situation.

Bien sûr, le PIB – on le sait – a baissé de 8,3 % en 2019, mais la natalité est également en berne (-1,8 % en un an) tandis que, ce qui est en hausse, c’est le nombre de pauvres dans notre pays (10 millions en 2020 selon le Secours catholique…). Mais aussi celui des psychotropes vendus (plus de 1,1 million !).

Parallèlement, si la proportion des entrepreneurs qui se déclaraient confiants dans l’avenir a nettement rebondi en janvier, elle est encore faible à 6 %. La confiance dans le futur s'améliore chez les patrons, mais pour le moment, l'activité ne redémarre pas vraiment. Pour preuve, le recul de 3 points de la consommation des ménages en janvier par rapport à décembre et celui, sans surprise dans ce contexte, du PIB (-5 % entre janvier 2020, et janvier 2021 !). Notons aussi que 44 % des salariés en télétravail se sentent isolés…  Thibault Bechetaille, président de Croissance Plus, conclut ainsi les résultats de l’enquête : « Il est temps d’élargir notre champ de vision sur la crise sanitaire dont les effets collatéraux destructeurs sont insuffisamment mesurés ».

Go Entrepreneurs de Paris : 50 000 entrepreneurs connectés

Go Entrepreneurs de Paris, nouvelle appellation du Salon des Entrepreneurs, résultant d’une volonté d’évolution du concept de la part de l’organisateur Les Echos-Le Parisien Evènements, s’est tenu dans une version entièrement digitale les 9 et 10 juin derniers.

Conquérir y tenait sa conférence récurrente sur le thème de la prospection et de la fidélisation des clients, avec un focus spécifique sur la période post-crise sanitaire. Un succès d’audience, puisque près de 1 300 personnes ont suivi notre conférence en direct. C’est plus que nos 400 auditeurs assis habituels, puisque beaucoup d’inscrits ne peuvent avoir accès à notre salle. Et l’on ne parle pas des « replay ».

L’organisateur évoque plus globalement la connexion « de 50 000 entrepreneurs, dont 57 % de femmes », qui ont suivi « 160 h de contenus en direct » depuis les studios su groupe Les Echos-Le Parisien. 65 % des participants connectés le firent depuis l’Ile-de-France. Cinq ministres ont fait le déplacement pour exprimer leur soutien à l’entrepreneuriat.

Ces 160 heures de replay sont accessibles pendant un mois sur www.go-entrepreneurs.com 

Chefs d’entreprises : un optimisme mesuré

Le groupe HSBC évalue chaque année au travers d'une étude auprès de plus de 10 000 entreprises dans le monde, dont 350 françaises, leur perception du futur de leurs activités. Les thèmes soulevés sont l'état général de leurs affaires, leur stratégie prévisible, de leur gestion, de leur chaîne logistique, enfin le développement durable. L’idée est aussi de comparer sentiments et orientations entre les différents pays.

Sans surprise, la proportion de dirigeants optimistes est passée de 50 % à 27 % de 2019 (année de la précédente enquête) à 2020. Quant aux pessimistes, ils sont plus nombreux en France (36 %). Pour ce qui est de la croissance de leurs revenus futurs, 64 % des chefs d’entreprise interrogés (59 % en France) les voient monter, contre 84 % en 2019, tandis que 32 % prévoient un recul de leurs ventes en 2020. Dans ce contexte, la prudence est de mise quant aux investissements. Néanmoins, 57 % d’entre elles (67 % dans le monde) souhaitent les augmenter l’an prochain. Ce n’est pas si mal. Ces investissements seront concentrés sur la stimulation de la demande et la satisfaction client. A moyen terme, les dirigeants des entreprises françaises consultés font preuve néanmoins d'une confiance raisonnable, 7 sur 10 pensent qu'ils auront atteint un niveau de rentabilité antérieur à la crise sanitaire d'ici fin 2022. Un commerce extérieur centré sur l’Europe Sans surprise, et le trait s’accentue même, une large majorité (69 %) des échanges commerciaux des entreprises françaises se produisent en Europe en 2020. C'est encore davantage qu'en 2019. Si l’on regarde plus loin, 44 % d'entre elles visent un développement en Europe à moyen terme, contre 14 % en Asie-Pacifique et 11 % en Amérique du Nord. L'Allemagne demeure toujours notre premier partenaire commercial. Cependant, les analystes de l’étude observent une augmentation des affaires des sociétés tricolores en Amérique du Nord (22 % contre 19 % en 2019), et au contraire une diminution en Asie-Pacifique (17 % contre 25 %).
Quant aux facteurs de succès pour l’avenir, identifiés par les chefs d’entreprise consultés, ce sont des pratiques commerciales responsables et une vraie culture d’entreprise. Les analystes de l’enquête envisagent « une reprise à deux vitesses », en remarquant que les entreprises qui ont une croissance supérieure à 5 % en 2020 « réalisent la majorité de leurs ventes en ligne, tandis que 15 % “seulement” sont allées au-delà de 15 % ». « Les entreprises françaises, pour la plupart touchées de plein fouet par la crise, montrent leur capacité à s'adapter et à se transformer pour résister dans le futur. Ces changements s'articulent notamment autour de deux grands piliers, l’innovation et le développement durable, mais aussi le commerce international qui se voit redistribué et recentré sur l’Europe » résume Jacques Sourbier, directeur de la banque d’entreprises (CMB) de HSBC France.

Méthodologie
L'étude Navigator 2020 est le résultat d'un sondage réalisé auprès de 10 368 entreprises (donc 350 entreprises françaises) réparties dans 39 pays. Les données ont été collectées entre le 11 septembre et le 7 octobre 2020. Tous les chiffres présents dans ce communiqué proviennent de l’étude Navigator 2020. L’enquête a été réalisée du 11 septembre au 7 octobre derniers.

Un grand succès pour la conférence online Conquérir !

Un grand succès pour la conférence Conquérir online !

La conférence live Conquérir "Prospecter et fidéliser ses clients en 2021 : mode d'emploi " au Salon online Go entrepreneurs de Paris a connu un grand succès avec un public de 1 277 personnes et plus de 1 400 pré-inscrits !

Nous organiserons une conférence sur le même thème au Salon des Entrepreneurs de Lyon le 24 septembre, de Marseille en octobre, puis de Nantes en novembre. Les personnes intéressées pour y témoigner peuvent nous contacter via le mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

N'hésitez pas à suivre ce lien pour visionner notre conférence online : 

https://www.youtube.com/watch?v=HF_MFB7jmZU

TPE-PME : 8,7% de baisse du CA sur les neuf premiers mois

L'ordre des experts-comptables vient de publier son baromètre « Image PME » relatif à l'activité des PME au troisième trimestre. Vous vous en doutez, elle a été d'une manière générale à la baisse. Cependant, les résultats permettent de discerner des différences entre régions et métiers.

L’indice de CA des TPE–PME françaises aura fortement reculé en 2020, puisque le dernier trimestre, dont on ne connaît pas encore le résultat définitif, sera forcément négatif. En tout cas, le troisième, pourtant plus favorable a priori, a été tout de même marqué par un repli de l’ICA de 2,3 % par rapport à la même période de l’année précédente. Rappelons que le premier trimestre fut marqué par un repli de 4,6 % du même indice et le deuxième de 20,5 %. Sur les neuf premiers mois de 2020, l’ICA cumulé révèle que le CA des TPE–PME françaises a reculé de 8,7 % par rapport à la période de référence de 2019. 

Alors, quels secteurs sont-ils les plus touchés logiquement et quels sont ceux qui résistent le mieux ? Effectivement, certains secteurs s’en tirent mieux que d’autres, même si le marasme est présent partout. L’hébergement et la restauration sont les plus défavorisés, avec un recul de 31 % sur les neuf premiers mois. Les magasins de vêtements ont subi également une baisse sensible, de 15,7 % sur l’ensemble. Le commerce – au sens large – a globalement peu souffert au final, en tout cas en date du 30 septembre, tant il est vrai que les situations y sont très diverses. La construction se trouve modérément affectée, ayant bénéficié d’un fort rebond depuis la fin du premier confinement. Il en est de même des travaux de maçonnerie générale et de gros œuvre du bâtiment (-5,2 %). Seules, dans cette étude, les pharmacies tirent clairement leur épingle du jeu (+1,9 %).

Des différences sensibles entre métiers

Les boulangers et boulangers-pâtissiers ne s’en tirent pas trop mal, mais voient tout de même leur CA baisser de 5,6 %, alors même qu’ils n'ont jamais été astreints à la fermeture lors du confinement. Il semble qu’ils aient pâti de l’absence du CA lié à la vente aux salariés d’entreprises travaillant dans leur zone de chalandise – on pense au BTP en particulier. L'industrie manufacturière figure parmi les plus grands perdants de la crise du Covid et ne repartait que mollement au troisième trimestre. Quant aux TPE-PME des transports et de l'entreposage, elles ont aussi subi un recul de leur CA – de 8 % –, même si les fortunes y sont diverses selon le sous-secteur où elles exercent leur métier.
Les différences sont également notables entre régions. Tandis que la Normandie (-1,1 %), la Réunion (-1,1 % également) et la Bretagne (-4,2 %) sont peu ou modérément impactées par la crise sanitaire alors, les régions Centre-Val de Loire, Ile-de-France, Bourgogne Franche-Comté enregistrent des reculs plus forts que la moyenne de 8,7 %, atteignant plus de 10 %.

Les données proviennent de la base de données de données Statexpert, construite à partir des télédéclarations sociales et fiscales réalisées par les experts-comptables pour le compte de leurs clients, les TPE–PME. Elles sont issues des informations provenant des déclarations mensuelles et trimestrielles de TVA (EDI-TVA). Il s’agit du chiffre d’affaires (CA) déclaré par les entreprises sur les déclarations de TVA des périodes concernées. Les données trimestrielles sont basées sur un échantillon d’environ 490 000 entreprises au niveau national.

Expatriés : un impact de la crise différente selon les régions du mond

L’UFE (Union des Français de l’étranger), en partenariat avec la Banque Transatlantique, a effectué une enquête en février dernier auprès de nos compatriotes résidant hors de nos frontières. Il s’agissait, en quelque sorte, de tâter leur pouls après un an de crise sanitaire. Comment l’ont-ils vécue ? Quels enseignements en tirent-ils ?

Les résultats transmis n'ont pas été « redressés », mais 7841 personnes ont validé leur réponse, ce qui est non négligeable. Quoi qu'il en soit, et c'est le premier enseignement, 48 % affirment avoir vécu difficilement la crise. C'est moins vrai, semble-t-il, en Océanie. Voilà pour le sentiment perçu. Concrètement, 7 % ont perdu leur emploi pendant ce laps de temps et 23 % tout ou partie de leurs revenus. Pour ceux qui sont salariés, 81 % estiment que « leur entreprise a bien géré la crise sanitaire et qu'elle a su mettre en œuvre des solutions permettant de travailler à distance » tandis que leur pays d’accueil a, selon 63 % des répondants, « fait le nécessaire pour maintenir les emplois pendant la pandémie ». Il n’y a pas qu’en France que les gouvernements se sont attelés à minimiser les effets de la crise ! Cependant, les expériences sont contrastées selon les régions du monde. Si, en Amérique du Nord, les réponses sont assez équilibrées, avec une majorité de sentiments positifs (56 %), ce n'est pas le cas pour l'Amérique centrale et du Sud (63 % de mécontents de la gestion de la crise par les autorités locales). Malgré tous ces problèmes, 90 % des Français de l’étranger ayant répondu à l'enquête se déclarent satisfaits de leur expatriation et 84 % recommanderaient même cette expérience à leur entourage. Cependant, à plus long terme, 78 % estiment que « la crise remet en cause les déplacements des personnes sur le long terme, de même que la mondialisation et son modèle ». Malgré tout, 60 % des répondants annoncent vouloir rester dans leur pays d’accueil, alors que 33 % songent à revenir dans la mère patrie (six points de plus que dans l’enquête précédente tout de même).

Entreprises de proximité : appréciées des consommateurs, mais souvent en difficulté

L’U2P est une grande organisation patronale française. Elle représente, selon ses dirigeants, plus de 3 millions d'entreprises, dans le bâtiment (Capeb), l'alimentation–hôtellerie–restauration (Cgad), la fabrication et les services (CNARS), les professions libérales (UNAPL), enfin les travaux publics et le paysage (CNATP). A l’occasion de ses rencontres annuelles, elle a publié une étude réalisée avec l’ISM à propos de l'impact de la crise sur les entreprises de proximité, ainsi que du regard porté sur elles par nos concitoyens.

Constat d’évidence, l’activité des entreprises de proximité a lourdement chuté, en particulier entre mars et août 2020. 594 000 entreprises ont dû d’ailleurs fermer alors leurs portes par décision administrative. Tous les secteurs sont peu ou prou touchés par une baisse d’activité. -28 % au second semestre, ce qui est énorme, comparativement aux 4-6 % constatés au moment de la crise financière de 2009. Le recul monte à 88 % dans le secteur CHR.

Dans ce contexte, une étude YouGov, commandée en parallèle par l’U2P, démontre l'attachement grandissant des Français aux entreprises de proximité. Un sur trois affirme ainsi se rendre plus fréquemment dans celles de leur quartier depuis le printemps, « en particulier les CSP+ avec enfants habitant dans les grandes villes ». Ce phénomène durera-t-il ? Pourquoi consommer près de chez soi ? Les principaux avantages retenus par les répondants sont, dans l'ordre, le soutien à l'emploi et aux entreprises locales (60 %), le maintien de l'activité en centre-ville et de la vie de quartier (54 %). L'aspect environnemental prime pour 35 % d'entre eux.

Des pertes considérables

Cependant, la crise a engendré souvent des pertes considérables pour bien des entreprises. Du coup, 55 % des entreprises de proximité ont sollicité au moins une mesure d'aide entre mars et août 2020. Destiné existe exclusivement au TPE, le fonds de solidarité a été le principal dispositif utilisé (47 %), suivi par le report des charges (43 %), puis le prêt garanti par l’Etat (18 %). 335 000 prêts garantis par l'Etat ont été accordés aux entreprises de proximité entre mars et août 2020.

« Cette étude souligne l’attachement et la confiance que les Français portent aux entreprises de proximité. Cœur battant de l’économie du pays, nos entreprises sont résilientes, et seront un point d’appui indispensable pour relancer la croissance. Si nous en sommes convaincus, les Français ne s’y trompent pas non plus :  ils sont 83% à estimer que les entreprises de proximité devront jouer un rôle clé dans la relance de l'économie française », commente Laurent Munerot, Président de l’U2P.

Sans surprise, le recours à l'activité partielle a été massif. 65 % des établissements employeurs y ont fait appel au plus fort de la crise. En juin 2020, seule 147 500 entreprises y avaient encore recours. Quant à la suite, prudence !


« Si nous avons certains signes annonciateurs d’une reprise de l’activité, à l’inverse on peut craindre que les 15% d’entreprises déjà en situation financière critique avant la crise sanitaire ne surmontent pas la crise sur le long terme. En ce sens, le plan de relance en faveur du commerce de proximité, de l’artisanat et des professions libérales, sera déterminant. Nous veillerons à ce qu’il soit déployé jusqu’aux plus petites entreprises et au plus profond des territoires », déclare Laurent Munerot.

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