Actualités

Les déplacements professionnels revus à la hausse

L’amélioration se poursuit dans le domaine du voyage, y compris celui du déplacement professionnel. « Après des années difficiles, on a besoin de partager au niveau national, comme international, observe Michel Dieleman, président de l’AFTM (Association française des travel managers). Toutefois, tempèret- il, le volume des voyages d’affaires n’est pas encore revenu au niveau de 2019 ».

Quelles en sont les raisons ? Sans doute la recherche du ROI partout, y compris en matière de déplacements joue-t-elle un rôle, comme le suggère François Bougeard, directeur des ventes corporate Europe du Sud - Afrique du Nord chez Accor. Plus généralement, la volonté de serrer les boulons, à travers une politique de voyages qui demeure en général restrictive, remarque Michel Dieleman. Les grands groupes ou les grosses ETI sont sans doute à cet égard davantage concernés, car la visio a nettement impacté les réunions intergroupes en présentiel. Il est vrai que les enjeux financiers sont parfois alors très importants, lorsque les collaborateurs se trouvent aux quatre coins du territoire métropolitain voire plus loin (DOM-TOM, étranger). Des limites budgétaires donc, mais tout de même de bonnes performances pour de nombreux acteurs du secteur hôtelier ou les loueurs de voitures par exemple. Chez Accor, on constate une hausse des taux d’occupation hôtelière. Couplée à celle des prix moyens, elle contribue à ce que l’on se dirige vers une année record en termes de CA, au-dessus de 2019, déjà un excellent millésime.

Des modalités en évolution

Des déplacements qui reviennent à un niveau antérieur à la période du covid voire au-delà, mais leur configuration a-t-elle changé ? Oui, répondent en choeur tous les professionnels que nous avons rencontrés. D’une manière générale, ces observateurs, aussi bien Michel Dieleman que par exemple Sylvain Labesse, directeur des ventes entreprises à la SNCF, évoquent des déplacements parfois moins nombreux mais d’une durée plus longue. Quitte comme le susurre le président de l’AFTM à faire « du leisure », c’est-à-dire à prolonger ou à anticiper un voyage d’affaires en joignant l’utile à l’agréable et à éviter trop d’allers-retours, en particulier en avion, en partie dans une optique de RSE.

Tous les opérateurs – à peu de choses près – se montrent satisfaits de l’exercice 2023. Les opérateurs ferrés bénéficient de la reprise générale, mais aussi de la volonté des entreprises de soigner leur RSE en privilégiant le rail à la voiture ou à l’avion, en restreignant souvent l’usage de ce dernier aux trajets de plus de 2 h 30. Au demeurant, les contraintes de l’Etat La SNCF affiche de très solides performances, explosant ses chiffres sur sa clientèle loisirs en les améliorant nettement sur 2022, et revenant même au niveau de 2019 sur le segment des professionnels, depuis la fin du premier trimestre.

« Ce regain provient de l’attrait du train, mais aussi d’autres facteurs, comme la réduction du nombre de journées télétravaillées ou encore une économie qui est revenue à des conditions plus normales que ces dernières années », analyse en substance Sylvain Labesse. « La poussée du secteur des loisirs, où les voyageurs réservent leurs billets longtemps à l’avance, amène les entreprises à opter à nouveau pour des billets flexibles, en anticipant leurs achats de parcours. Bien entendu, c’est un peu plus cher, mais en faisant appel à la carte Liberté, l’impact est minimisé », souligne, toujours en substance, Sylvain Labesse.

Les opérateurs ferrés transfrontaliers se situent dans la même tendance favorable, voire meilleure, à l’instar de TGV Lyria, où Vincent Cellier, responsable des ventes sociétés, annonce une nette hausse du trafic général sur les sept premiers mois de 2023 à période comparable sur 2022. Ainsi, les chiffres de 2023 s’annoncent- ils supérieurs aux objectifs de la compagnie. Le son de cloche est à peu de choses près le même chez Trenitalia. La compagnie italienne assure cinq allers-retours quotidiens sur l’axe Paris-Lyon dont deux qui vont au-delà, vers Milan. Roberto Rinaudo, président France, parle « d’un taux de remplissage en nette hausse sur 2022 [NDLR : la mise en service des Paris-Lyon terminus date de l’an dernier]. Cette tendance est particulièrement marquée pour le voyage à caractère au moins en partie professionnel qui constitue globalement près de la moitié des trajets », complète-t-il.

Préparation à l’emploi : les jeunes Français plus optimistes

Il est de bon ton de dire que les Français sont des râleurs patentés et qu’ils se plaignent tout le temps. Les fameux Gaulois réfractaires. L’étude menée par Qualtrics, en collaboration avec l’OCDE, nous met du baume au coeur de ce point de vue.

 Alors que le panel des interviewés se situait dans six pays européens dont le nôtre, le nombre de jeunes Français (54 %) estimant être très bien ou extrêmement bien préparés pour le marché de l’emploi, est nettement supérieur à la moyenne européenne (36 %).

Certes, ce niveau peut paraître assez faible, compte tenu des efforts déployés dans ce domaine de la formation. Mais, il faut prendre en compte l’évolution parallèle très rapide du monde du travail (numérisation, automatisation, télétravail…). Autrement dit, la formation peut prendre parfois un temps de retard. En plus de cette insuffisance ressentie par une forte minorité des jeunes interviewés, surgit un autre grief — pour 30 % de nos nationaux, le sous-emploi. Cela s’entend ici des périodes d’intérim ou du temps partiel subi. C’est au Japon que ce ressenti est le moins observé (20 %) parmi les six pays sous étude. En revanche, c’est aux USA — pays qui fait toujours beaucoup d’envieux — que les jeunes se plaignent le plus. Pour ce qui est du niveau de préparation à l’emploi, les parcours professionnalisants sont appréciés, puisque ceux qui en ont bénéficié sont 20 % plus nombreux à estimer être bien formés pour leur futur métier.

Absentéisme : un phénomène en hausse !

Workplace Solutions a publié récemment les résultats de son sixième baromètre de l’absentéisme. L’étude a été confiée à BVA People Consulting, qui a interrogé
« 303 DRH et 1 500 salariés en mai 2023 ».

Ce sujet de l’absentéisme, qui nuit beaucoup à la productivité des entreprises et au climat social, puisque ce sont les présents qui absorbent les surplus de travail ainsi générés, a été abordé au plus haut niveau de l’Etat. Le phénomène est important puisque le taux d’absentéisme aurait augmenté de 28,6 % depuis 2014, avec une forte accélération dernièrement. En cause la santé mentale des salariés, dont la dégradation apparaît pour moitié liée au travail, l’autre à des raisons personnelles. Désormais, les arrêts de travail reliés à ces perturbations mentales talonnent ceux des maladies ordinaires, loin devant les TMS et les longues maladies. Lorsque les arrêts sont la conséquence de la vie professionnelle, les tensions liées à l’organisation du travail, ou encore les pratiques managériales du manager de proximité sont les principales causes citées. Notons que la part des salariés déclarant en 2023 avoir été au moins un jour en arrêt sur les douze derniers mois est plus importante chez les jeunes – 45 % dans la tranche 18-29 ans et 47 % dans celle des 30-39 ans, ainsi que parmi les encadrants (43 %). En revanche, la durée moyenne des arrêts est en léger recul, puisque les périodes inférieures à une semaine montent à 29 % (versus 23 % en 2019), alors que celles d’une semaine à trois mois reculent à 28 % contre 34 %. Tout cela a évidemment un impact sur l’organisation de l’entreprise et sur le moral de ceux qui restent.

Au total, compte tenu des inconvénients relatifs aux remplacements éventuels rendus nécessaires, le coût des arrêts de travail représenterait 18 % de la masse salariale, cela alors que 61 % des DRH interrogés émettent des doutes sur la justification d’au moins certains arrêts.

« Le bilan que dresse cette étude est riche d’enseignements qui sont à la fois inquiétants et positifs. Si la santé mentale occupe la première place des causes d’arrêt, il y a fort à parier qu’il s’agit d’un impact durable des années de pandémie. La hausse de l’absentéisme chez les encadrants et les jeunes montre une plus grande exigence sur les conditions de travail et traduit peut-être un changement du rapport au travail des Français dans un contexte de marché du travail plus favorable, et va dans le sens de la préconisation du CESE qui propose d’inscrire l’écoute des salariés parmi les principes généraux de prévention du code du travail dans son avis du 25 avril dernier. Par ailleurs, alors que le nombre de jours de télétravail fait débat, l’étude apporte un éclairage intéressant quant à l’impact du télétravail sur l’absentéisme », commente Christian Mainguy, consultant senior global de Workplace Options.

Méthodologie : l’enquête a été réalisée par BVA People Consulting pour Workplace Options par Internet du 5 au 16 mai 2023 auprès de 1.500 salariés d’entreprises de plus de 50 salariés et auprès d’un échantillon représentatif de 303 DRH.

Franchise Expo : hausse de la fréquentation, valeurs sûres et challengers

Franchise Expo s’est tenue du 19 au 22 mars dernier. L’affluence a été importante. Nous en voulons pour preuve une diffusion de notre magazine nettement plus importante qu’en 2022.

L’organisateur avait souhaité mettre en particulier l’accent sur le développement à l’international, ce qui nous va bien à Conquérir, bien sûr.

Les pavillons de Taïwan — surprise pour nous — et de l’Italie, d’une manière plus classique, étaient particulièrement visibles.

Alors que la bataille sur les franchises de cafés semble forte, avec cependant des concepts très variés, on remarquait en dehors de leur pavillon national, Doppio Malto. Issue du monde de la bière qu’elle fabrique, notamment en Sardaigne, l’enseigne propose évidemment ses propres breuvages, mais aussi d’autres boissons, des en-cas, le tout dans une ambiance ludique pour grands et petits.

Parmi les — nombreuses — chaînes intégrant le nom de « café », on trouve donc des concepts bien différents. On pense bien sûr immédiatement à Starbucks. Cependant Maxime Mayant, CEO de Columbus Café au Canada, estime que la firme, présidée par Nicolas Riché, est n° 1 dans l’Hexagone avec 280 points de vente. Au Canada, Columbus Café en serait à 20 à fin 2023, au Québec bien sûr, mais aussi en Ontario. L’enseigne française profiterait du départ de son grand concurrent américain des centresvilles pour aller vers l’extérieur, avec de préférence des drives.

Taïwan, Québec, mais aussi Brésil et USA disposaient de pavillons sur Franchise Expo. L’association espagnole de la franchise était également de la partie, et quelques enseignes ibériques avaient fait le déplacement.

L’immobilier, toujours un secteur important

L’immobilier, un des fleurons de la franchise, était évidemment en force sur le salon.

Nestenn, enseigne sans doute moins connue que d’autres, mais qui dispose de « 470 points de vente en France et à l’international » faisait valoir ses ambitions en France et à l’étranger. Des « pilotes » ont été installés au Portugal et en Thaïlande. Pour le moment, l’essentiel de l’activité de Nestenn, qui fait travailler « 2000 collaborateurs à travers ses franchisés », selon son PDG, Olivier Alonso, se poursuit principalement dans l’Hexagone sans difficultés majeures, d’après lui, malgré une conjoncture qui peut paraître un peu préoccupante.

D’une moyenne tendancielle annuelle de 1,2 million de transactions, on est redescendu à 1,1 million actuellement, et probablement 1 million d’ici fin 2023.

Un secteur d’activité est, quant à lui, en forte récupération, c’est celui du fitness au sens large. Après des années covid extrêmement difficiles, les professionnels de cet univers tentent de relever la tête et de repartir de l’avant, dans un marché qui semble de nouveau porteur mais s’avère extrêmement compétitif.

Start up : la technopole de l’Aube fait florès !

L’Aube, territoire reposant historiquement sur l’agriculture et l’industrie textile – la bonneterie, a pâti du déclin de cette dernière activité dans les années 80-90. Sous l’impulsion de personnalités dynamiques, à l’instar du directeur général de la Technopole de l’Aube, Francis Bécard, du Conseil départemental actuellement présidé par Philippe Pichery et du maire de Troyes, président de la Métropole Troyes-Champagne, François Baroin, la Technopole a su depuis trente ans, d’une part, maintenir l’activité textile à travers le haut de gamme, (Petit Bateau par exemple), surtout diversifier l’économie locale, en attirant des noms reconnus (Clarins…) et des moins connus dont sans doute en premier lieu les start-ups.

La compétition est rude. Cependant, grâce à un accueil et à un accompagnement de qualité, l’agglomération troyenne a établi un incubateur qui fonctionne bien, en pleine symbiose avec un pôle de formation de haut niveau (écoles d’ingénieurs, de commerce et de design).

Cette année, on célébrait les vingt ans du dispositif Plug and Start qui connaît un succès toujours grandissant puisque Francis Bécard annonçait lors du temps fort des Journées Plug and Start les 28, 29, 30 juin, plus de 500 candidats en 2023 – un record, toujours pour vingt lauréats désignés à cette à cette occasion. Ils bénéficieront de différents services de nature à leur permettre de peaufiner leurs concepts et de trouver les partenaires nécessaires.

François Baroin se félicitait ainsi auprès de Conquérir de la création de 800 emplois industriels dans le Territoire par ce biais en quelques années. Ce n’est pas rien lorsqu’on connaît le recul du secteur secondaire en France ces trois dernières années.

Les saveurs de l’Andalousie dans vos réceptions !

Donner du caractère et de l’attrait à nos réceptions privées ou professionnelles, c’est ce que nous recherchons tous. Pourquoi ne pas faire appel à un producteur de jambon ibérique qui vient lui-même assurer la découpe et un commentaire averti ?

C’est ce que propose Javier Manfredi, à travers un produit labellisé Jabugo, et sa présence, celle d’un professionnel. Un coupeur professionnel qui sait expliquer avec passion, comme il l’a fait pour nous, comment obtenir un jambon de qualité, depuis sa production jusqu'à l’assiette.

Ses jambons, ils viennent de l’entreprise familiale, située à 700 mètres d’altitude dans le sud-ouest de l’Andalousie, ce qui favorise le séchage, nous explique ce passionné de son métier.

Les porcs sont de race ibérique, qui se nourrissent de glands, ce qui leur procure une saveur incomparable, explique-t-il. De l’élevage des porcs jusqu’à la dégustation, on compte parfois jusqu’à cinq ans d’efforts et de soins. D’où l’importance d’un découpage professionnel et de commentaires qui vont de pair.

Distributeur en France sous la marque Saveurs d'Andalousie de l’entreprise dirigée en Espagne par son cousin - la quatrième génération déjà - Javier Manfredi propose ses services aux organisateurs d’événements privés ou publics, parfois au travers de traiteurs de grande renommée, comme Saint Clair récemment pour une réception de Hermès. La firme andalouse propose également ses jambons au travers d’un réseau de revendeurs spécialisés - traiteurs, restaurants épiceries fines… On a l’eau qui monte à la bouche !

Go Entrepreneurs Paris 2023 : les start-up à l’honneur

Go Entrepreneurs fêtait les 5 et 6 avril dernier à l’Arena La Défense de Paris le 30e anniversaire de cette manifestation, initialement appelée Salon des Entrepreneurs.

Les participants à ce que l’on pourrait nommer un congrès avaient la possibilité de rencontrer des institutionnels (INPI, BPI, Urssaf…) à même de les aider dans leur démarche, des banques (BNP Paribas, Société Générale…) mais surtout des acteurs « en ligne », parfois filiales de ces groupes comme Hello Bank pour BNP Paribas. On re t rouve aussi Qonto, pas vraiment une banque dans le sens où elle ne prête pas d’argent. Des territoires étaient également de la partie, avec un net renouvellement d’une année sur l’autre. On pense à la métropole Nice Côte d’Azur, ou encore à Andorre.

Cet Etat au coeur des Pyrénées, condominium franco-espagnol, vit surtout du tourisme (45 % du PIB), et son industrie est centrée sur les services, mais il cherche à se développer sur trois autres trois axes stratégiques : santé et biotechnologie, sport et e-sport. Une récente loi sur l’innovation et l’entrepreneuriat vise également à attirer les travailleurs nomades, adeptes du travail à distance. La fiscalité serait également « bienveillante », nous glisset- on sur le stand. Si c’était une première pour Andorre que cette participation à Go Entrepreneurs, la métropole de Troyes (Technopole de l’Aube), revenait une nouvelle fois sur la manifestation. Elle y promeut, comme toujours, son incubateur lié à l’ESC Troyes, « Plug and Start ». Francis Bécard avait le sourire car ses équipes et lui-même ont accueilli sur leur stand « 250 prospects » et une bonne part devrait pouvoir participer au concours des 28, 29, 30 juin prochains qui sélectionnera les jeunes pousses. 400 ont postulé l’an dernier et 20 furent sélectionnés in fine.

Ces projets peuvent être de natures diverses, mais Francis Bécard met l’accent sur l’industrie, qu’il estime à juste titre avoir été délaissée « depuis 40 ans » et qui refait finalement surface aujourd’hui. Il évoque une initiative destinée à doper les projets dans le secteur de la santé, après la constitution à Troyes d’un groupe de 50 professionnels de la santé prêts à aider une idée et son implantation. La Technopole de l’Aube bénéficie, comme d’autres territoires en France, de flux migratoires qui ont tendance à s’inverser, de Paris vers la province désormais, et Troyes profite aussi de la présence d’une bonne école de commerce.

Conquête et fidélisation de la clientèle : l’apport de la visio

Conquérir a tenu pour la 12e année consécutive sa conférence annuelle parisienne sur le thème de la prospection et de la fidélisation des clients. Ce fut un grand succès comme toujours, en termes d'assistance aussi bien que de qualité. Plusieurs centaines d’auditeurs dans les gradins et des retours positifs en fin de la présentation.

Trouver des clients

Comment trouver des clients ? « Il faut définir rigoureusement les cibles que l’on veut viser, en éliminant celles qui ne nous intéressent pas », avertit Damien Barthélémy. Autrement dit, ne vous égarez pas !

La segmentation initiale écarte de nombreuses catégories. Cela n’empêche pas d’élargir ensuite, en fonction des résultats obtenus, par exemple chez Creditsafe en partant des TPE pour aller conquérir ultérieurement des grands comptes. On focalisera également notre énergie sur les cibles qui semblent avoir le plus d’affinités avec nous, en n’oubliant pas « de creuser son trou » chez les clients existants (autres filiales, autres directions…).

Comment adresse-t-on les prospects ? Les méthodes varient selon les métiers, le goût des décideurs. Chez Creditsafe, le téléphone fut privilégié dès le départ par opposition aux visites classiques, trop coûteuses lorsque l’enjeu unitaire est faible.

« Tout cela ne va pas tout seul, et nécessite beaucoup de persévérance, car la prospection n’est pas facile », souligne d’expérience Alain Gazo. Cependant, le téléphone, complété aujourd’hui pas la visio, donne de bons résultats, même si cela nécessite beaucoup d’engagement de la part des collaborateurs. « Le client doit être contacté au moins une à deux fois par an », évoque Damien Barthélémy. Lorsque le rendez-vous physique n’est clairement pas rentable, la visio permet un contact où, à tout le moins de percevoir le sourire de l’interlocuteur, analyse-t-il. Les résultats sont là, selon ses observations : 4 % d’annulations de ventes en moins et 4 % de ventes additionnelles en plus par rapport au téléphone seul, mentionne- t-il.

De nouvelles ambitions pour Global Mobility Call

Ifema Madrid et Smobhub ont présenté le 22 mars à Paris la deuxième édition du Global Mobility Call qui se tiendra du 12 au 14 septembre prochains au Parc des expositions de la capitale espagnole. Cet événement est soutenu par la Cocef.

Christine Allard, présidente de la Chambre officielle de commerce espagnole en France, expliquait ainsi son soutien : « Les enjeux de la mobilité décarbonée sont absolument essentiels pour les années à venir. Accompagner Global Mobility Call nous paraît ﹝ très important﹞ pour promouvoir les nouvelles idées, les nouvelles technologies et trouver des solutions pour une mobilité bas carbone et intelligente ».

Global Mobility Call (GMC) proposera des espaces de congrès et d'exposition. Treize secteurs de la mobilité durable seront représentés à GMC Expo, tandis que la partie congrès comprendra huit itinéraires thématiques : transport durable, transition énergétique, solutions de mobilité, villes et territoires intelligents […], transformation de l’automobile, stratégies d’entreprise […] pour un développement économique plus équitable […], technologies et innovation […], talents et emplois du futur.

David Moneo, directeur de Global Mobility Call, conclut ainsi la présentation : « Global Mobility Call 2023 sera une plate-forme particulièrement privilégiée pour les entreprises françaises. La France est le premier partenaire commercial de l'Espagne et les relations bilatérales sont excellentes. Le projet de corridor hydrogène mené par nos deux pays, en collaboration avec le Portugal et l’UE, n'en est qu'un exemple, il en existe beaucoup d'autres et [dont certains] qui sont en préparation que nous espérons montrer au monde en septembre à Madrid ».

Page 2 sur 6