Observatoire des dirigeants

Sur la tangente

/Décembre 2022

Pas de changements très notables depuis notre dernière enquête de septembre auprès de notre panel de dirigeants de PME-PMI sur leurs perspectives à court terme. Les résultats sont assez contradictoires cependant. Ainsi, 40 % (-1) des dirigeants interviewés prévoient une hausse de leur CA ou de leurs prises de commandes à courte échéance. C’est un niveau plutôt bas. Dans le même temps, les baissiers passent à 18 % (+1). En l’occurrence, c’est ici un niveau élevé. 42 % (=) ne pronostiquent qu’un simple maintien de leurs affaires. Qu’en est-il du budget communication et publicité, qui est un indicateur-clé particulièrement intéressant ? Il ressort des résultats de l’étude que, si certains sont optimistes, sans doute exerçant dans les secteurs porteurs, et veulent augmenter la pression (42 %, +1), d’autres le sont beaucoup moins. Ils préfèrent dès lors mettre le pied sur le frein (18 %, +1). On atteint là un seuil préoccupant, en regard de l’échelle historique de notre observatoire. 40 % (-2) vont suivre la ligne droite. Enfin, notre troisième indicateur est, lui, plutôt au vert. Il s’agit de l’évolution de l’effectif commercial, hors turn over. Les intentions sont plutôt à la hausse dans ce domaine, 21 % (+1) des responsables interrogés souhaitent l’accroître, et 2 % (=) le diminuer. 77 % (=) restent l’arme au pied. Cette donnée sur les recrutements est plutôt encourageante. Elle témoigne d’une certaine fois en l’avenir. Notons que le nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes régresse à respectivement 11 %, 10 % et 10 % contre 12 %, 11 % et 11 % précédemment. Cela renforce ce sentiment mitigé, mais finalement plutôt rassurant. 

Enquête réalisée du 20 au 30 octobre 2022 par l'équipe de Conquérir auprès d'environ 500 dirigeants d'entreprises.

 

Chefs d’entreprises : bon moral à la mi-novembre !

/novembre 2021

Pas facile de commenter les résultats de notre observatoire des dirigeants d'entreprises cette fois-ci. En effet, notre enquête a été réalisée pour une bonne part avant que les inquiétudes liées à la pandémie ne commencent à réapparaître sérieusement. Dès lors, on peut penser que les chiffres - plutôt porteurs d'espoir, que nous allons commenter seraient sans doute sensiblement différents aujourd'hui.
Quoi qu'il en soit, les dirigeants de PME de notre panel se montraient optimistes, en tout cas encore davantage qu’à la rentrée de septembre, lors de notre étude démarrée à la mi-novembre. Ainsi, le nombre d'interviewés pronostiquant une augmentation de leur CA ou de leurs commandes à court terme progressait de deux points à 42 %, tandis que les « baissiers » n'étaient plus que 15 % (-1), un nombre historiquement très bas. Et 43 % (-1) estimaient que leurs affaires seraient simplement étales.
Lorsqu’on se penche cette fois sur l’évolution pressentie des investissements en communication et en publicité, l’on constate qu’il devrait se maintenir un haut niveau, puisque 45 % (=) annoncent qu’ils vont s’accroître. 39 % (+1) resteront calés sur le même budget et seulement 16 % (-1) vont réduire leur effort en la matière. Notre troisième indicateur est également au vert. Il s’agit de la modification, à la hausse, ou à la baisse, de l’effectif commercial, hors turnover habituel. 23 % (+1), seuil particulièrement élevé selon l’historique de nos enquêtes, veulent l’augmenter, et seulement 1 % (=) le réduire. 76 % (-1) se contenteront du statu quo.
Au moment de notre étude, le taux de sans-opinion, respectivement 10 % (-1), 11 % (+1) et 10 % (+1) se situait à un niveau raisonnable. Il est probable que l’incertitude ait progressé depuis.

Un moral plutôt stable

/septembre 2022

Une fois l'été, passé, il est intéressant de se pencher sur les perspectives des dirigeants de PME-PMI de notre panel en cette rentrée. Plus que jamais, leurs analyses et leurs prévisions sont très contrastées selon les secteurs. Sur le plan macro-économique, l’incertitude plane, avec la hausse des taux d’intérêt, l’explosion des prix de l’énergie. Dès lors, on ne s’attendait pas à des résultats mirobolants pour notre première étude de l’automne.

Pour autant, ils ne sont pas catastrophiques, loin de là. Ainsi, le nombre de répondants prévoyant une hausse de leurs commandes à court terme remonte-t-il même un peu à 41 % (+1), au détriment de ceux qui n’envisagent qu’un simple maintien de leurs affaires (40 %, -1), tandis que les baissiers sont stables (17 %, =).

De même, notre deuxième indicateur témoigne d’un certain attentisme de la part des dirigeants. 41 % (-1) indiquent vouloir accentuer leur pression publicitaire. Un faible recul certes, mais une baisse marquée de quatre points depuis six mois. Pour autant, le nombre de ceux qui vont carrément réduire la voilure ne bouge pas (17 %, égal), tandis que 42 % (+1) se réfugient dans le statu quo.

Ce statu quo, on le retrouve dans l'évolution de l'effectif commercial, hors turnover habituel. La prudence reste donc de mise. 20 % (=) vont accroître leur équipe, 2 % (=) à diminuer 70 % (=) la maintenir quantitativement en l’état.

Notons que le nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes (respectivement 12 %, 11 % et 11 %) recul d’un point, tout en restant à un niveau plutôt élevé.

Un temps d’arrêt

/octobre 2021

Après leur embellie notable de ces derniers mois, les prévisions d’évolution de la conjoncture au plus près du terrain, celles réalisées par les dirigeants de PME-PMI, en particulier ceux appartenant à notre panel régulièrement sondé par nous, sont un peu moins prometteuses que précédemment.

Disons que l’on garde le moral, mais que l’on commence à être préoccupés par des facteurs perturbants : inflation des matières premières et des semi-produits, raréfaction de certaines ressources, problèmes liés au transport par bateau (prix du fret maritime à la hausse, défaut de conteneurs…).

Néanmoins, on ne constate pas à ce stade d’affolement. Les carnets de commande sont souvent bien pleins. Ainsi, 40 % des interrogés (=) prévoient une hausse de leur CA ou de leurs commandes à court terme, alors que 16 % (-1) les voient, au contraire, s’orienter à la baisse et 44 % (+1) se maintenir au statut précédent.

Notre deuxième indicateur est plus clairement dans le vert, puisque 45 % (+1) des dirigeants prévoient de renforcer leurs investissements en communication et publicité dans les prochains mois, alors que seulement 17 (-1) d’entre eux s’apprêtent à les réduire. 38 % (=) les maintiennent étales.

C’est peut-être du côté de notre troisième indicateur que l’on est davantage dans l’orange depuis trois mois. En effet, le nombre de dirigeants songeant à augmenter leur effectif commercial – toutes choses égales par ailleurs, recule de nouveau légèrement à 22 %
(-1), alors que 77 % (+1) ne bougeront pas le curseur et que 1% (=) vont carrément diminuer la voilure dans ce domaine.

Notons que le nombre de sans-opinion à nos trois questions respectives baisse encore à récurrentes 11%, 10% et 9 %. Le signe que le brouillard s’est dissipé.

L’inquiétude tend à s’accroître

/avril 2022


Notre enquête récurrente auprès de notre « panel » d'environ 500 dirigeants de TPE-PME s’est déroulée à cheval entre l’avant second tour et la reconduction du président sortant. Il y aura probablement pour une part un « avant » et un « après ». Cependant, il était clair que, quel que soit l’heureux (?) élu, la situation internationale, aussi bien que nationale, demeurerait inchangée. Or, les difficultés sont nombreuses : guerre à l’est de l’Europe, inflation, hausse concomitante des taux d’intérêt, pénurie de matières premières ou de composants… Tout cela impacte défavorablement bon nombre de dirigeants d’entreprises, de secteurs variés. Dès lors, les résultats de notre enquête sont en demi-teinte. On continue notre route avec des indicateurs un peu plus tournés vers l’orange. C’est ainsi que 40 % (-1) des dirigeants contactés entrevoient une hausse de leur CA ou de leurs commandes à court terme. En revanche, 17 % (+1) craignent leur baisse et 43 % (=) prévoient un CA constant, à peu de choses près.
Les autres indicateurs suivent la même évolution, celle d’une détérioration somme toute assez faible de leur moral. Prenons l’exemple de l’évolution du budget « communication et publicité » : 42 % (-2) souhaitent le rehausser, tandis que 17 % (+1) vont au contraire réduire leurs investissements en la matière et 41 % (+1) les maintenir étales. A horizon de trois à six mois, c’est là un vrai renversement de tendance.
Un renversement encore plus net quant à notre troisième indicateur, celui relatif à l'évolution de l'effectif commercial, hors turnover habituel. 22 % (-2) des interviewés indiquent vouloir l'accroître – c'est un mouvement significatif – l’augmenter, et 2 % (+1), vont le réduire. Voilà qui est révélateur d’une grande prudence.
L’horizon reste assez bouché, puisque nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes reste élevé voire s’accroît à respectivement 12 %, 12 % et 12 % au lieu de 12 %, 11 % et 11 % en mars dernier.

Une rentrée sous de bons auspices ?

/septembre 2021

Les indicateurs économiques sont au beau fixe. Cette situation favorable est liée aux mesures de contrôle de la pandémie, et surtout à l’injection massive de liquidités par les banques centrales et par l’Etat… une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes.
Cela étant, comment les dirigeants de PME de notre panel voient-ils cette rentrée ?
Plutôt favorablement dans leur majorité. Ainsi 40 % (+1) – niveau élevé – pronostiquent-ils une augmentation de leur CA ou de leurs prises de commandes à court terme. Ce surplus s’effectue au détriment de ceux de nos interviewés qui estiment que leurs affaires demeurant stables (43 %, -1). 17 % (=) craignent, en revanche, un recul. C’est que les situations sont très contrastées d’un secteur à l’autre.
Notre deuxième indicateur, celui des investissements en communication et en publicité à court terme demeureront également dans le vert, sans excès toutefois. 44 % (+1) des dirigeants sollicités vont monter la pression promotionnelle, alors que 38 % (-1) vont simplement la maintenir, et 17 % (-1) la réduire.
Quant à notre troisième clignotant, il demeure également dans le vert, même si l’on remarque un léger tassement des intentions d’accroître l’effectif commercial (23 %, -1). La grande majorité (76 %, +1) ne fera pas changer le total, et seulement 1 % (=) le baissera.
Il est à noter que le nombre de sans-opinion à nos trois questions récurrentes poursuit son repli, à respectivement 12 %, 10 % et 9 % au lieu de 13 %, 12 % et 11 % précédemment. Voilà une preuve supplémentaire que nos dirigeants d’entreprises y voient plus clair désormais.

Un retour modéré de l’incertitude

/Février 2022

Notre étude de fin février–mars fut marquée certes par le recul sensible de la pandémie, mais aussitôt la crise ukrainienne prit le dessus.

Dès lors, l'incertitude reprend de plus belle dans plusieurs secteurs, davantage exposés à ces marchés ou dépendant de matières premières provenant de Russie. C’est sans doute le nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes qui reflète le plus ce phénomène. On passe respectivement à 12 %, 12 % et 11 % au lieu de 10 %, 11 % et 10 % en novembre.

Quant à précisément nos trois questions récurrentes posées à notre « panel » de dirigeants de PME, on ne peut pas dire qu’il y ait un renversement de tendance à proprement parler. On semble plutôt être arrivé sur un palier, à cause de la guerre en cours dans l’est de l’Europe.

Ainsi, après une tendance à la hausse continue depuis près d’un an, le nombre de répondants prévoyant une hausse de leur CA ou de leurs commandes à échéance de trois mois se replie-t-il légèrement à 41 % (-1), tandis que les baissiers reprennent un point à 16 %. 43 % (=) envisagent un simple maintien de leurs affaires à court terme.

Du côté des investissements en communication et en publicité, on constate là encore une prudence légèrement accentuée. Cependant, cela tient vraiment de l’épaisseur du trait, puisque 44 % (-1) ont décidé d'accroître leurs efforts en la matière, ce qui reste un niveau élevé. 40 % (+1) se contenteront de maintenir leurs efforts au même niveau, et 16 % (=) vont, en revanche, le réduire.

Enfin, notre dernier indicateur, celui relatif à la variation de leur effectif commercial, hors turn over habituel, demeure au vert. Tout juste note-t-on une légère baisse de ceux qui veulent l’augmenter (22 %, -1) au bénéfice de ceux qui veulent le stabiliser (77 %, +1), alors que seuls 1 % des répondants annoncent vouloir le réduire.

Après la pluie, de belles éclaircies !

/juin 2021

Nous étions évidemment impatients de découvrir les résultats de notre enquête de mai-juin auprès de notre « panel » d'environ 500 dirigeants de PME-PMI, alors que l'éclaircie venait enfin d'arriver, après plus d'un an de grave crise sanitaire.

Autant dire que nos indicateurs vont globalement dans le bon sens, mais peut-être moins qu’on pouvait le penser. Il est vrai que nos questions portent sur des constats ou des appréciations à court terme. On fera sans doute beaucoup mieux plus tard. Quoi qu’il en soit, l’ambiance est plus enjouée, c’est certain. Ainsi 39 % (+1) des dirigeants consultés prévoient-ils une hausse de leur CA ou de leurs prises de commandes à échéance de trois mois, tandis que 44 % (+1) arguent de leur simple maintien et seulement 17 % (-2) d’une baisse.

On se situe déjà à de bons niveaux. Nos interviewés ne se départissent pas cependant d'une certaine prudence.

Cependant, notre deuxième clignotant – celui des investissements prévisibles en publicité et en communication à court terme, est plus nettement au vert. 43 % (+2) des interviewés annoncent vouloir les accroître – un niveau historiquement élevé – manifestement on ne veut pas rater le train de la reprise. 39 % (-1) se contenteront de stabiliser leurs investissements en la matière. Seuls 18 % (-1) déclarent vouloir réduire la pression.

Notre dernier indicateur – si on se réfère là encore à l’historique de nos études – est également au vert. En effet, 24 % (+1) des dirigeants contactés affirment vouloir accroître leur effectif commercial – donc hors turn over habituel – alors que seuls 1 % (=) d’entre nous le réduiront. 75 % (-1) se contenteront de le stabiliser.

Notons que le nombre de sans-opinion à nos trois questions récurrentes continue de reculer, à respectivement 13 %, 12 % et 11 %. Cela rend nos résultats d’autant plus significatifs, tout en témoignant de la moindre incertitude qui pèse sur nos têtes.

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