Observatoire des dirigeants
Vers le beau temps ?
/avril 2021
Alors que nous approchons peut-être du bout du tunnel, notre enquête de fin avril auprès de notre « panel » de dirigeants de PME–PMI ne révèle pas de changement fondamental d’attitude par rapport à la précédente, qui datait de début février. Les variations sont minimes. On a l’impression que les dirigeants retiennent encore – cela dépend des secteurs – leur souffle. Ainsi, le nombre de ceux qui envisagent une progression de leur CA ou de leurs prises de commandes à un horizon de trois mois ne gagne qu’un petit point (38 %, 1), au détriment de ceux qui les voient seulement se maintenir (43 %, -1). Les « baissiers » demeurent au seuil de 19 %, après une chute importante il est vrai.
Quant aux investissements en publicité et en communication, qui sont un très bon indicateur de l’optimisme – ou du pessimisme – des dirigeants, il devrait être à la hausse assez nette chez 41 % (+2) des responsables consultés, alors qu’ils seront stables chez 40 % (-2) d’entre eux. Ceux qui souhaitent réduire la pression (19 %) ne bougent pas. Voilà un clignotant clairement au vert. Notre troisième indicateur – celui de la modification de l'effectif commercial – affiche, en revanche, une complète stabilité par rapport à l'étude précédente. 76 % des responsables interrogés les maintiendront à l’identique, tandis que 23 % (=) le feront varier à la hausse,
et 1 % (=) à la baisse. Statu quo de ce côté-là, mais à un niveau d’intention d’accroissement de l’équipe commerciale – hors turn over habituel – historiquement élevé. Remarquons enfin que le nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes (respectivement 15%, 14% et 12%) reste élevé. L’incertitude demeure donc…
La conclusion de tout cela, c’est qu’on va plutôt vers le beau temps, mais que les chefs d’entreprise craignent que d’autres écueils puissent encore se trouver sur leur chemin.
Sur le qui-vive !
/novembre 2019
De mois en mois, le moral des dirigeants de PME de notre panel tend à fléchir, lentement mais sûrement. Et l’incertitude grandit à nouveau, puisque le nombre de sans opinion à nos trois questions récurrentes progresse, se retrouvant désormais à respectivement 10%, 10% et 9% au lieu de 9%, 9% et 8% le mois précédent.
Parallèlement, nos trois indicateurs passent, sinon au vert, du moins à un vert orangé, si l’on peut dire. Ainsi, le nombre de dirigeants consultés prévoyant une baisse de leur activité – CA ou prise de commandes – pendant les trois prochains mois, recule de nouveau, certes d’un seul point, mais cela fait quand même trois points de moins depuis avril dernier. 17% (+1) l’envisagent au contraire, en repli, et 41% (=) sans changement. Les investissements en communication et en publicité constituent également un bon indice du sentiment profond des entrepreneurs pour l’avenir. En l’occurrence, les résultats ne sont pas mauvais. 45% (=) – niveau élevé – souhaitent l’accroître, 38% (-1) les conserver peu ou prou à l’identique, tandis que 17% (+1) vont en revanche tailler dans les dépenses. Enfin, on remarque une complète stabilité des intentions de modification des effectifs commerciaux, hors turn over habituel. 21% (=) affirment désirer l’accroître, alors que 1% (=) indiquent au contraire le restreindre. L’immense majorité 78% (=) s’en tient au statu quo. En résumé, les indicateurs conjoncturels sont moins bons, mais l’on ne perd pas l’espoir d’un redressement à assez court terme, de sorte qu’on ne prend pas trop de précautions particulières.
Toujours beaucoup d’incertitudes, des perspectives cependant améliorées
/décembre 2020
L’incertitude était toujours là – plus que jamais – au moment de notre enquête réalisée pendant la première quinzaine de décembre. Au point de battre un nouveau record de sans-opinion à nos trois questions récurrentes, respectivement 17 % (+1), 17 % (+2) et 14 % (+1). Passée cette première impression, les réponses des dirigeants de PME de notre panel qui ont exprimé une opinion révèlent cependant qu’on semble avoir atteint le palier bas de manque de confiance dans l’avenir et que l’on espère remonter la pente, peut-être pas cependant à très court terme.
Les prévisions restent donc très prudentes. Il en est ainsi de celles concernant le CA ou les prises de commandes à court terme. Seuls 36 % (+1 quand même) des dirigeants consultés entrevoient leur hausse, 21 % (-2), une baisse et 43 % (+1) un calme plat relatif. L’évolution probable des budgets promotionnels et publicitaires prend le même chemin. 37 % de nos interlocuteurs affirment vouloir les augmenter, tandis que 20 %
(-3, c’est notable) souhaitent les réduire. 43 % (+1) s’accommoderont d’un statu quo en la matière.
Du côté des recrutements de commerciaux – hors renouvellement à parité, l’enthousiasme n’est pas non plus de mise, mais l’hémorragie semble près de s’arrêter. Comme toujours, 77 % (-1), soit l’immense majorité, ne touchera pas au nombre total de commerciaux – toutes choses égales par ailleurs.
Malgré tout, un sentiment plus positif, un signal faible toutefois, apparaît avec la progression de deux points, à 21 %, de ceux qui vont l’accroître, et réciproquement en recul de 1 point à 1 % de ceux qui vont le restreindre.
L’hirondelle sera-t-elle au rendez-vous au printemps ? Nous l’espérons tous.
Une rentrée mitigée
/septembre 2019
Cela ne s’arrange pas !
/novembre 2020
On pouvait s’en douter, le moral des chefs d’entreprise, en particulier, celui de notre « panel » de dirigeants de PME-PMI, ne s’arrange pas. Le sursaut de la pandémie en France et en Europe provoque une incertitude grandissante, peu propice aux affaires. Cela se ressent fortement d’abord dans le nombre de sans-opinion à nos trois questions récurrentes. On atteint, en effet, des niveaux record mois sur mois, cette fois fin octobre à respectivement 16 %, 15 % et 13 %, contre 15 %, 14 % et 12 %.
Parallèlement, nos trois indicateurs sont à l’orange. Les sentiments négatifs progressent encore, mais nettement moins que précédemment.
Ainsi 35 % (-2 quand même) des interrogés prévoient une baisse de leur CA ou de leurs prises de commandes à court terme. C’est un niveau extrêmement bas. Une nette majorité (42 %, +1) pensent que leurs affaires vont se stabiliser. Enfin 23 % (+1) estiment qu’elles vont reculer.
Dans ces conditions, rien de surprenant à ce que les efforts promotionnels et publicitaires soient davantage diminués, en tous cas repoussés à plus tard. 36 % (-1) des dirigeants consultés désirent cependant les accroître. C’est courageux par les temps qui courent, et ce résultat est notable.
42 % (+1) sont tout simplement circonspects, et ne veulent ni augmenter ni réduire la pression en matière de communication. En revanche, 23 % (+1) vont baisser la voilure. Il nous reste à commenter les résultats des réponses à notre troisième question, concernant la volonté des patrons de PME de « notre groupe témoin », d’augmenter – ou pas – leur effectif commercial. Et là, on ressent nettement que la période est difficile. 19 % (-2) seulement indiquent vouloir l’accroître et 3 % (+1) le réduire. 78 % (+1) se contenteront du statu quo. L’éclaircie n’est pas encore pour demain.
Ça tangue un peu !
/mai 2019
Une grande incertitude
/septembre 2020
Ce qui est le plus notable dans les résultats de notre enquête régulière auprès de notre « panel » de dirigeants de PME–PMI consultés, c'est la grande incertitude qui règne.
Nous n'avions jamais enregistré de tels niveaux de « sans opinion » à nos questions récurrentes, quant à l’évolution du CA à court terme (15 %), à l’évolution prévisible du budget communication et publicité (14 %), voire aux perspectives de l'effectif commercial (12 %).
Pour ceux qui ont répondu, il convient d'être prudent quant aux comparaisons d'une enquête à l'autre, et plutôt regarder les résultats tendanciels sur un an. En effet, notre précédente étude datait de février. Quoi qu’il en soit, 37 % seulement – mais ce n’est déjà finalement pas si mal, entrevoient une amélioration de leurs affaires à échéance de trois mois, 41 % espèrent simplement maintenir le cap, tandis que 22 % sont pessimistes et estiment que leurs prises de commande ou leur CA vont continuer leur recul.
Du côté des prévisions d'effectif commercial, on est plutôt à la hausse, ce qui peut paraître paradoxal, mais correspond en grande partie à un regonflement des équipes après des départs ou des non renouvellements de CDD pendant la période précédente. Globalement, on est plutôt stables tout de même. 21 % (+1) de dirigeants consultés sont décidés à accroître leur effectif commercial à court terme. A l'inverse, 2 % (=) veulent le réduire, alors que 77 % (-1) ne feront pas bouger le fléau de la balance.
Enfin, notre dernier clignotant est au rouge. 37 % de nos contacts envisagent une progression de leurs dépenses promotionnelles et publicitaires d’ici la fin d’année, ce qui est un niveau historiquement bas. 41 % se contenteront d’un prudent statu quo, tandis que 22 % (+3) comptent tailler dans le vif.
Un air de printemps précoce ?
/ mars 2019
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