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Start up : la technopole de l’Aube fait florès !
L’Aube, territoire reposant historiquement sur l’agriculture et l’industrie textile – la bonneterie, a pâti du déclin de cette dernière activité dans les années 80-90. Sous l’impulsion de personnalités dynamiques, à l’instar du directeur général de la Technopole de l’Aube, Francis Bécard, du Conseil départemental actuellement présidé par Philippe Pichery et du maire de Troyes, président de la Métropole Troyes-Champagne, François Baroin, la Technopole a su depuis trente ans, d’une part, maintenir l’activité textile à travers le haut de gamme, (Petit Bateau par exemple), surtout diversifier l’économie locale, en attirant des noms reconnus (Clarins…) et des moins connus dont sans doute en premier lieu les start-ups.
La compétition est rude. Cependant, grâce à un accueil et à un accompagnement de qualité, l’agglomération troyenne a établi un incubateur qui fonctionne bien, en pleine symbiose avec un pôle de formation de haut niveau (écoles d’ingénieurs, de commerce et de design).
Cette année, on célébrait les vingt ans du dispositif Plug and Start qui connaît un succès toujours grandissant puisque Francis Bécard annonçait lors du temps fort des Journées Plug and Start les 28, 29, 30 juin, plus de 500 candidats en 2023 – un record, toujours pour vingt lauréats désignés à cette à cette occasion. Ils bénéficieront de différents services de nature à leur permettre de peaufiner leurs concepts et de trouver les partenaires nécessaires.
François Baroin se félicitait ainsi auprès de Conquérir de la création de 800 emplois industriels dans le Territoire par ce biais en quelques années. Ce n’est pas rien lorsqu’on connaît le recul du secteur secondaire en France ces trois dernières années.
Les saveurs de l’Andalousie dans vos réceptions !
Donner du caractère et de l’attrait à nos réceptions privées ou professionnelles, c’est ce que nous recherchons tous. Pourquoi ne pas faire appel à un producteur de jambon ibérique qui vient lui-même assurer la découpe et un commentaire averti ?
C’est ce que propose Javier Manfredi, à travers un produit labellisé Jabugo, et sa présence, celle d’un professionnel. Un coupeur professionnel qui sait expliquer avec passion, comme il l’a fait pour nous, comment obtenir un jambon de qualité, depuis sa production jusqu'à l’assiette.
Ses jambons, ils viennent de l’entreprise familiale, située à 700 mètres d’altitude dans le sud-ouest de l’Andalousie, ce qui favorise le séchage, nous explique ce passionné de son métier.
Les porcs sont de race ibérique, qui se nourrissent de glands, ce qui leur procure une saveur incomparable, explique-t-il. De l’élevage des porcs jusqu’à la dégustation, on compte parfois jusqu’à cinq ans d’efforts et de soins. D’où l’importance d’un découpage professionnel et de commentaires qui vont de pair.
Distributeur en France sous la marque Saveurs d'Andalousie de l’entreprise dirigée en Espagne par son cousin - la quatrième génération déjà - Javier Manfredi propose ses services aux organisateurs d’événements privés ou publics, parfois au travers de traiteurs de grande renommée, comme Saint Clair récemment pour une réception de Hermès. La firme andalouse propose également ses jambons au travers d’un réseau de revendeurs spécialisés - traiteurs, restaurants épiceries fines… On a l’eau qui monte à la bouche !
Go Entrepreneurs Paris 2023 : les start-up à l’honneur
Go Entrepreneurs fêtait les 5 et 6 avril dernier à l’Arena La Défense de Paris le 30e anniversaire de cette manifestation, initialement appelée Salon des Entrepreneurs.
Les participants à ce que l’on pourrait nommer un congrès avaient la possibilité de rencontrer des institutionnels (INPI, BPI, Urssaf…) à même de les aider dans leur démarche, des banques (BNP Paribas, Société Générale…) mais surtout des acteurs « en ligne », parfois filiales de ces groupes comme Hello Bank pour BNP Paribas. On re t rouve aussi Qonto, pas vraiment une banque dans le sens où elle ne prête pas d’argent. Des territoires étaient également de la partie, avec un net renouvellement d’une année sur l’autre. On pense à la métropole Nice Côte d’Azur, ou encore à Andorre.
Cet Etat au coeur des Pyrénées, condominium franco-espagnol, vit surtout du tourisme (45 % du PIB), et son industrie est centrée sur les services, mais il cherche à se développer sur trois autres trois axes stratégiques : santé et biotechnologie, sport et e-sport. Une récente loi sur l’innovation et l’entrepreneuriat vise également à attirer les travailleurs nomades, adeptes du travail à distance. La fiscalité serait également « bienveillante », nous glisset- on sur le stand. Si c’était une première pour Andorre que cette participation à Go Entrepreneurs, la métropole de Troyes (Technopole de l’Aube), revenait une nouvelle fois sur la manifestation. Elle y promeut, comme toujours, son incubateur lié à l’ESC Troyes, « Plug and Start ». Francis Bécard avait le sourire car ses équipes et lui-même ont accueilli sur leur stand « 250 prospects » et une bonne part devrait pouvoir participer au concours des 28, 29, 30 juin prochains qui sélectionnera les jeunes pousses. 400 ont postulé l’an dernier et 20 furent sélectionnés in fine.
Ces projets peuvent être de natures diverses, mais Francis Bécard met l’accent sur l’industrie, qu’il estime à juste titre avoir été délaissée « depuis 40 ans » et qui refait finalement surface aujourd’hui. Il évoque une initiative destinée à doper les projets dans le secteur de la santé, après la constitution à Troyes d’un groupe de 50 professionnels de la santé prêts à aider une idée et son implantation. La Technopole de l’Aube bénéficie, comme d’autres territoires en France, de flux migratoires qui ont tendance à s’inverser, de Paris vers la province désormais, et Troyes profite aussi de la présence d’une bonne école de commerce.
Conquête et fidélisation de la clientèle : l’apport de la visio
Conquérir a tenu pour la 12e année consécutive sa conférence annuelle parisienne sur le thème de la prospection et de la fidélisation des clients. Ce fut un grand succès comme toujours, en termes d'assistance aussi bien que de qualité. Plusieurs centaines d’auditeurs dans les gradins et des retours positifs en fin de la présentation.
Trouver des clients
Comment trouver des clients ? « Il faut définir rigoureusement les cibles que l’on veut viser, en éliminant celles qui ne nous intéressent pas », avertit Damien Barthélémy. Autrement dit, ne vous égarez pas !
La segmentation initiale écarte de nombreuses catégories. Cela n’empêche pas d’élargir ensuite, en fonction des résultats obtenus, par exemple chez Creditsafe en partant des TPE pour aller conquérir ultérieurement des grands comptes. On focalisera également notre énergie sur les cibles qui semblent avoir le plus d’affinités avec nous, en n’oubliant pas « de creuser son trou » chez les clients existants (autres filiales, autres directions…).
Comment adresse-t-on les prospects ? Les méthodes varient selon les métiers, le goût des décideurs. Chez Creditsafe, le téléphone fut privilégié dès le départ par opposition aux visites classiques, trop coûteuses lorsque l’enjeu unitaire est faible.
« Tout cela ne va pas tout seul, et nécessite beaucoup de persévérance, car la prospection n’est pas facile », souligne d’expérience Alain Gazo. Cependant, le téléphone, complété aujourd’hui pas la visio, donne de bons résultats, même si cela nécessite beaucoup d’engagement de la part des collaborateurs. « Le client doit être contacté au moins une à deux fois par an », évoque Damien Barthélémy. Lorsque le rendez-vous physique n’est clairement pas rentable, la visio permet un contact où, à tout le moins de percevoir le sourire de l’interlocuteur, analyse-t-il. Les résultats sont là, selon ses observations : 4 % d’annulations de ventes en moins et 4 % de ventes additionnelles en plus par rapport au téléphone seul, mentionne- t-il.
De nouvelles ambitions pour Global Mobility Call
Ifema Madrid et Smobhub ont présenté le 22 mars à Paris la deuxième édition du Global Mobility Call qui se tiendra du 12 au 14 septembre prochains au Parc des expositions de la capitale espagnole. Cet événement est soutenu par la Cocef.
Christine Allard, présidente de la Chambre officielle de commerce espagnole en France, expliquait ainsi son soutien : « Les enjeux de la mobilité décarbonée sont absolument essentiels pour les années à venir. Accompagner Global Mobility Call nous paraît ﹝ très important﹞ pour promouvoir les nouvelles idées, les nouvelles technologies et trouver des solutions pour une mobilité bas carbone et intelligente ».
Global Mobility Call (GMC) proposera des espaces de congrès et d'exposition. Treize secteurs de la mobilité durable seront représentés à GMC Expo, tandis que la partie congrès comprendra huit itinéraires thématiques : transport durable, transition énergétique, solutions de mobilité, villes et territoires intelligents […], transformation de l’automobile, stratégies d’entreprise […] pour un développement économique plus équitable […], technologies et innovation […], talents et emplois du futur.
David Moneo, directeur de Global Mobility Call, conclut ainsi la présentation : « Global Mobility Call 2023 sera une plate-forme particulièrement privilégiée pour les entreprises françaises. La France est le premier partenaire commercial de l'Espagne et les relations bilatérales sont excellentes. Le projet de corridor hydrogène mené par nos deux pays, en collaboration avec le Portugal et l’UE, n'en est qu'un exemple, il en existe beaucoup d'autres et [dont certains] qui sont en préparation que nous espérons montrer au monde en septembre à Madrid ».
Préparation à l’emploi : les jeunes Français plus optimistes
Il est de bon ton de dire que les Français sont des râleurs patentés et qu’ils se plaignent tout le temps. Les fameux Gaulois réfractaires. L’étude menée par Qualtrics, en collaboration avec l’OCDE, nous met du baume au coeur de ce point de vue.
Alors que le panel des interviewés se situait dans six pays européens dont le nôtre, le nombre de jeunes Français (54 %) estimant être très bien ou extrêmement bien préparés pour le marché de l’emploi, est nettement supérieur à la moyenne européenne (36 %).
Certes, ce niveau peut paraître assez faible, compte tenu des efforts déployés dans ce domaine de la formation. Mais, il faut prendre en compte l’évolution parallèle très rapide du monde du travail (numérisation, automatisation, télétravail…). Autrement dit, la formation peut prendre parfois un temps de retard. En plus de cette insuffisance ressentie par une forte minorité des jeunes interviewés, surgit un autre grief — pour 30 % de nos nationaux, le sous-emploi. Cela s’entend ici des périodes d’intérim ou du temps partiel subi. C’est au Japon que ce ressenti est le moins observé (20 %) parmi les six pays sous étude. En revanche, c’est aux USA — pays qui fait toujours beaucoup d’envieux — que les jeunes se plaignent le plus. Pour ce qui est du niveau de préparation à l’emploi, les parcours professionnalisants sont appréciés, puisque ceux qui en ont bénéficié sont 20 % plus nombreux à estimer être bien formés pour leur futur métier.
COCEF : les protagonistes du développement des échanges franco espagnols à l'honneur
La COCEF (Chambre officielle de commerce d’Espagne en France) organisait lundi 12 décembre son traditionnel dîner gala annuel à l’Hôtel Intercontinental de Paris. Cette soirée, lors de laquelle un exemplaire de Conquérir fut diffusé à tous les participants, fut notable à moins un triple titre.
D’une part, c’était malgré la recrudescence actuelle de l’épidémie la première édition post Covid de cet événement attendu par la communauté d’affaires franco espagnole dans notre pays. Et il y avait beaucoup de participants, 285 d’après les chiffres fournis par José Manuel Escoïn Cano, secrétaire général de la COCEF. En deuxième lieu, ce fut l’occasion pour la nouvelle présidente de la Chambre, Christine Allard, de prononcer son premier discours devant ce parterre, avec cette particularité d’être à la fois la première femme et la première française à la diriger. Christine Allard est directrice de la communication de Sanef (groupe Abertis).
Enfin, le dîner fut l’occasion de mettre en avant les attraits gastronomiques de la Comunidad Valenciana, en présence de plusieurs personnalités comme les présidents de plusieurs chambres de commerce locales et du secrétaire au tourisme du gouvernement de la région (la Generalitad Valenciana), Francesc Colomer.
Cette soirée traditionnelle de la COCEF, qui fêtera l’an prochain ses 135 ans, c’est l’occasion aussi d’entendre l’intervention de l’ambassadeur d’Espagne, actuellement Gregorio Redondo Baldrich. Il mit en avant le renforcement à venir de la coopération franco espagnole, la richesse des échanges de part et d’autre des Pyrénées, ainsi que l’agenda de la future présidence espagnole de l’UE au premier semestre 2023, avec des ob jectifs importants de signatures d’accords extra européens (Mexique, Chili), en attendant peut être le Mercosur, sans oublier pourquoi pas l’Inde, l’Indonésie ou encore l’Australie. La déclaration fut résolument libre échangiste.
De belles réussites récompensées
Comme chaque année, neuf trophées furent remis à des entreprises ou à des personnalités impliquées dans les échanges franco ibériques et parrainés par des entités prestigieuses (Caixa Bank, Santander, BBVA, Pladur, Business France).
- Prix de l’entreprise espagnole en France, Amadeus pour ses investissements dans notre pays.
- Prix de l'entreprise française en Espagne, Alstom, qui continue d’investir et de se développer dans le pays voisin.
- Prix de l’investissement espagnol en France pour le Groupe Antolin, impliqué dans la sous traitance automobile (électronique et éclairage) qui a ouvert un centre de R & D à Besançon.
- Prix de l’investissement français en Espagne pour Vinci, après l’intégration de Cobra.
- Prix de la personnalité espagnole à Andrés Arizkorreta, PDG de CAF, pour son parcours de 42 ans dans cet organisme.
- Prix de la personnalité française de l’année à Henri Giscard d’Estaing, son PDG, pour avoir fait renouer le Club Med avec l’Espagne, à travers une récente ouverture à Marbella. Le fils de l’ancien président de la République rappela que le premier Club ouvrit aux Baléares en 1950.
- Prix de l’économie circulaire RSE au Groupe SAICA, une entreprise espagnole de Zaragoza, spécialiste de l’emballage durable et du recyclage en ce domaine.
- Prix de l’économie RSE-Inclusions au Groupe espagnol Telefonica, pour ses Ecoles 42 consacrées à l’apprentissage de l’informatique, ouvertes à tous, sans critères de diplôme. Quatre centres existent en Espagne et Telefonica en a déployé d’autres en dehors des frontières ibériques.
- Prix spécial du jury pour la coopération franco-espagnole au Groupe alicantin Santa María, spécialisé dans les parcs à thème et l’hôtellerie.
Franchise Expo : hausse de la fréquentation, valeurs sûres et challengers
Franchise Expo s’est tenue du 19 au 22 mars dernier. L’affluence a été importante. Nous en voulons pour preuve une diffusion de notre magazine nettement plus importante qu’en 2022.
L’organisateur avait souhaité mettre en particulier l’accent sur le développement à l’international, ce qui nous va bien à Conquérir, bien sûr.
Les pavillons de Taïwan — surprise pour nous — et de l’Italie, d’une manière plus classique, étaient particulièrement visibles.
Alors que la bataille sur les franchises de cafés semble forte, avec cependant des concepts très variés, on remarquait en dehors de leur pavillon national, Doppio Malto. Issue du monde de la bière qu’elle fabrique, notamment en Sardaigne, l’enseigne propose évidemment ses propres breuvages, mais aussi d’autres boissons, des en-cas, le tout dans une ambiance ludique pour grands et petits.
Parmi les — nombreuses — chaînes intégrant le nom de « café », on trouve donc des concepts bien différents. On pense bien sûr immédiatement à Starbucks. Cependant Maxime Mayant, CEO de Columbus Café au Canada, estime que la firme, présidée par Nicolas Riché, est n° 1 dans l’Hexagone avec 280 points de vente. Au Canada, Columbus Café en serait à 20 à fin 2023, au Québec bien sûr, mais aussi en Ontario. L’enseigne française profiterait du départ de son grand concurrent américain des centresvilles pour aller vers l’extérieur, avec de préférence des drives.
Taïwan, Québec, mais aussi Brésil et USA disposaient de pavillons sur Franchise Expo. L’association espagnole de la franchise était également de la partie, et quelques enseignes ibériques avaient fait le déplacement.
L’immobilier, toujours un secteur important
L’immobilier, un des fleurons de la franchise, était évidemment en force sur le salon.
Nestenn, enseigne sans doute moins connue que d’autres, mais qui dispose de « 470 points de vente en France et à l’international » faisait valoir ses ambitions en France et à l’étranger. Des « pilotes » ont été installés au Portugal et en Thaïlande. Pour le moment, l’essentiel de l’activité de Nestenn, qui fait travailler « 2000 collaborateurs à travers ses franchisés », selon son PDG, Olivier Alonso, se poursuit principalement dans l’Hexagone sans difficultés majeures, d’après lui, malgré une conjoncture qui peut paraître un peu préoccupante.
D’une moyenne tendancielle annuelle de 1,2 million de transactions, on est redescendu à 1,1 million actuellement, et probablement 1 million d’ici fin 2023.
Un secteur d’activité est, quant à lui, en forte récupération, c’est celui du fitness au sens large. Après des années covid extrêmement difficiles, les professionnels de cet univers tentent de relever la tête et de repartir de l’avant, dans un marché qui semble de nouveau porteur mais s’avère extrêmement compétitif.
Lamy Liaisons dans le groupe Karnov
L’éditeur juridique français Lamy Liaisons, si bien établi de très longue date dans notre pays, vient de rejoindre le groupe Karnov, leader sur le marché des services du même type en Scandinavie.
Palmira Andrade, nouvelle directrice générale du pôle français du nouvel ensemble, résume ainsi ses intentions. « Je suis fière de prendre la tête d’une entreprise qui a su ces dernières années à la fois se recentrer sur les services d’information juridique, son coeur de métier, et devenir numérique avec un chiffre d’affaires aujourd'hui réalisé à 80 % en digital. Avec Karnov Group et au sein de l’équipe dirigeante de la région Europe du Sud, je m’attacherai à maintenir l’expertise juridique et éditoriale réputée de Lamy Liaisons et à développer de nouvelles solutions innovantes pour toujours mieux accompagner nos clients au quotidien ».
Lamy Liaisons synthétise le savoir faire de deux marques appréciées aux vocations complémentaires, Lamy et Liaisons sociales. Le savoir faire de ses experts est mis à la disposition des clients à travers le support papier ou en ligne.
Karnov Group met en avant des connaissances essentielles et des solutions de workflows aux professionnels européens dans les domaines du droit, de la fiscalité et de la comptabilité, ainsi que de l’environnement, de la santé et de la sécurité et un objectif, celui de devenir un acteur de premier plan sur le plan européen.
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