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Go Entrepreneurs Lyon : un événement attendu
GO Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes se tiendra le 26 septembre de 8 h 30 à 18 h à La Sucrière à Lyon. Le visitorat de cette édition 2024 présentet- il des particularités par rapport à celui de l’édition parisienne ? Et si oui, cela se ressent-il dans le programme de l’événement ? William Jameux, directeur général de la manifestation, répond à nos questions.
Conquérir : Y-a-t il des spécificités propres à l’édition rhône-alpine de Go Entrepreneurs ?
William Jameux : A l’instar de l’édition qui s’est tenue les 3 et 4 avril à Paris La Défense Arena, Go Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes est un rendez-vous de référence pour l’entrepreneuriat en France. L’édition dite « parisienne » est nationale et fédère l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial français, tandis que celle de Lyon Auvergne-Rhône-Alpes a une dimension territoriale plus appuyée, avec les spécificités inhérentes à cette région, notamment dans les secteurs de la food, de la santé, de la tech, de l’industrie. L’enjeu, lui, reste le même : insuffler et accompagner le plus efficacement possible la création, la pérennité et le développement des entreprises dans une même unité de lieu et de temps. Nous associons les acteurs et entrepreneurs locaux à cette édition pour échanger avec notre visitorat, majoritairement composé de futurs entrepreneurs régionaux et de TPE/PME du territoire. Pour rappel, 120 800 nouvelles entreprises ont été créées en 2023 en Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui confirme le dynamisme de la région comme étant l’une des plus actives en France.
Conquérir : Quels seront les principaux éléments du programme proposé aux visiteurs sur cette édition ?
William Jameux : Diagnostics ividuels et conseils personnalisés, accompagnement sur le choix du statut, aide à l’implantation, à l’accompagnement, à la recherche de financements, aux démarches obligatoires, à la digitalisation, et au développement de son activité, au coaching, au networking… Tout l’écosystème entrepreneurial sera mobilisé pour cette édition, avec plus de 110 partenaires publics, parapublics et privés, 120 conférences et ateliers pour se former sur tous les sujets du moment dont les enjeux clés de l’IA et de l’impact, plus de 20 animations thématiques et les témoignages de plus de 100 personnalités emblématiques des sphères économique, politique, institutionnelle et entrepreneuriale, qui permettront de donner un grand coup d’accélérateur à chaque projet. Avec plus de vingt ans d’existence, GO Entrepreneurs est LE lieu de référence dédié à l’entrepreneuriat sur ce territoire. On vous attend nombreux ! L’inscription est gratuite sur www.go-entrepreneurs.com.
Go Entrepreneurs Paris : un net rebond
Nous sommes partenaires de Go Entrepreneurs Paris, auparavant sous la dénomination Salon des entrepreneurs, depuis plus de vingt ans déjà. Au vu de notre expérience, on peut dire que l’édition de 2024 (3 et 4 avril), non seulement a trouvé ses marques à l’Arena La Défense, mais également un niveau de fréquentation et d’enthousiasme inconnu depuis l’avant-covid.
Conférence de Conquérir : visio et retour aux échanges physiques au menu
La traditionnelle conférence organisée par notre magazine, cette fois sous l’intitulé Prospecter et fidéliser les clients : les tendances en 2024, était animée par Alain Gazo, notre directeur de la rédaction. L’affluence était là, avec 250 participants recensés, malgré la « concurrence » d’autres conférences de qualité. Elle était là et surtout attentive. De nombreux auditeurs sont venus rejoindre les conférenciers à la fin des interventions pour des échanges instructifs.
Les premiers clients
L’utilisation du téléphone s’amenuise-t-elle pour la prospection ou le suivi commercial ? C’est certain, à en croire nos interlocuteurs. « On ne fait plus que de la visio », maximise Bruno Doron, tandis que Jean-Michel Armand évoque une rentabilisation X 4 face au téléphone.
Cela exclut-t-il des rencontres physiques ? « Il y a parfois la nécessité de le faire », nous disent de concert nos deux intervenants, mais Jean-Michel Armand suggère que cela soit effectué à l’occasion d’un événement ou d’une circonstance particulière. Et les campagnes de e-mailing, sont-elles hors d’âge désormais ? « BDDD n’en fait aucune pour la prospection, mais en revanche les utilise pour délivrer un fil régulier d’informations à nos clients ». Hybird ne les a pas abandonnées, y compris en prospection, en veillant cependant à apporter un contenu intéressant aux destinataires. Le rendement est cependant en général faible. Visio, réseaux et mailings, salons… il ne faut pas oublier le site Internet.
Site internet, réseaux sociaux
En effet, rappelle Jean-Michel Armand, « le site internet est la porte d’entrée de l’entreprise, le lieu où les visiteurs vont se renseigner et possiblement déposer une demande de contact ». Dès lors, « il doit être homogène et clair », insiste-t-il, tandis que Bruno Doron estime qu’il n’y a pas besoin d’un gros site. Mais il avertit qu’il doit être mis à jour réguliérement et que la visibilité de la marque comme son design doivent être bien étudiés.
Autour d’Alain Gazo, directeur de notre rédactionJean-Michel Armand, cofondateur et dirigeant d’Hybird, éditeur du CRM CRèMe, logiciel libre en open source. Une version packagée est dédiée aux structures comptant un nombre limité d’utilisateurs. Bruno Doron, cofondateur et PDG de Bras Droit Des Dirigeants. BDDD, « premier réseau de cadres externalisés à temps partagé en France », est un réseau de franchise comptant aujourd’hui plus de 200 franchisés répartis dans sept expertises-clés. C’est une solution de recrutement pour les TPE/PME, les start-ups, mais aussi les ETI. Le franchisé, en direct lui-même ou à travers les personnes qu’il aura recrutées, exerce son activité comme un cadre externalisé à temps partagé entre plusieurs entreprises. |
Déplacements professionnels : retour à la normale ?
On parle beaucoup de retour à la normale post-covid d’abord, post-JO maintenant. Qu’en est-il en matière de déplacements professionnels, en particulier en France métropolitaine ?
Les JO, puis les Jeux Paralympiques se sont bien passés. Tant mieux ! Evidemment, ils ont eu un impact sur les déplacements professionnels partout et surtout en amontmême de leur déroulement. Philippe Maria, directeur marché entreprises de SNCF Voyageurs, évoque ainsi un coup de frein sur les réservations dès début juin. On a observé du reste de longues périodes de télétravail prescrites cet été à certains salariés de la région parisienne, parfois, il faut le dire, sans raison vraiment valable.
Quoi qu’il en soit, cela a freiné les mouvements professionnels en cette période. Globalement cependant, ils sont revenus « à peu près au même niveau qu’en 2019 », selon un fin connaisseur de ce monde, Michel Dieleman, président de l’AFTM. « On n’en est cependant pas encore au stade pré-covid, remarque-t-il, car on privilégie plus que jamais les déplacements qui ont un sens avec un ROI à la clé, par exemple à l’occasion de la signature d’un contrat ». « Nous avons eu à faire face à une restructuration des habitudes professionnelles », considère Philippe Maria. Après la décision très rapide de passer en télétravail, poursuit-il, on a assisté en 2022 et 2023 à un rééquilibrage vertueux entre la visio, le télétravail et la présence physique au bureau comme en rendez-vous ». « Le besoin de se retrouver avec ses collègues, ses partenaires… fait que l’échange traditionnel en face-à-face s’avère nécessaire, rebondit Michel Dieleman. Cependant, avertit-t-il, les déplacements récompenses ou encore en équipe inutilement nombreuse ne sont plus d’actualité ».
A propos de télétravail, il note néanmoins qu’ils reviennent désormais à deux jours en moyenne au lieu de trois. Pour ceux qui y sont habilités bien entendu. Quant aux déplacements à proprement parler, ils sont devenus plus longs, pour éviter les parcours inutiles. Et pourquoi pas, signale Philippe Maria, les prolonger ou les anticiper en mode bleisure. Un retour à une certaine « normalité des voyages professionnels », mais sous quelle forme ?
RSE et budget
A cet égard, deux facteurs impactants influent principalement leur évolution. D’une part un budget parfois contraint, « même dans le luxe », note Philippe Maria, d’autre part et surtout la RSE. Le budget global subit une augmentation en raison des hausses de tarifs des opérateurs, tout spécialement dans l’hôtellerie où ceux des nuitées ont parfois flambé dernièrement de 20 à 40 % selon les observateurs. Voilà de quoi retenir l’attention des acheteurs.
Raison de plus pour les entreprises de s’intéresser davantage à ce poste. C’est le cas, en premier lieu dans les plus grandes d’entre elles. Une étude présentée par H Corpo dans une convention nationale de l’AFTM chez Accor le 4 juillet dernier, faisait ainsi ressortir qu’une large majorité des sociétés (87 %) disposait « d’un volet spécifique à l’hôtellerie d’affaires ». Et 96 % des entreprises consultées ont mis en place des « programmes hôtels » avec des tarifs négociés et ce, sur un nombre relativement limité d’établissements.
Au-delà de la question tarifaire, la volonté de privilégier la RSE, tout spécialement dans les grands groupes, a un effet direct, à la fois certainement sur le nombre de voyages, mais aussi leurs modalités. On l’a vu à l’occasion de la deuxième édition des Trophées de la mobilité en juin dernier organisée par SNCF Voyageurs. La quasi-totalité des grandes entreprises privilégie le train versus la voiture ou l’avion.
Des aventures de créations aux Etats-Unis
Les ouvrages sur les réussites d’entreprises abondent. Souvent, ce sont des récits de succès nord-américains. Comment j’ai monté ma boîte, écrit par Guy Raz, publié aux éditions Buchet-Chastel et traduit de l’anglais par Carla Lavaste, se situe dans cette lignée. Cependant, on y trouve des exemples inconnus de nous, c’est-à-dire qu’on ne tombe pas que dans les grands classiques. Avec le désavantage que cela nous parle moins…
Le choix d’une niche discrète
Comment a-t-il fait ? En se différenciant par le réseau de distribution et par le conditionnement du produit. Car les concurrents sont souvent féroces. Parfois, il vaut mieux se mettre dans une niche à laquelle les grands n’ont pas pris garde, car elle leur apparaissait ridiculement petite. Ils ne vont certainement pas vous embêter avant longtemps ! Parmi les idées a priori pas originales, celle de Jerry et Janie Murrell lorsqu’ils lancent Five Guys en 1986. Certes, le monde du fast-food était alors en pleine expansion (McDonald’s, mais pas que…) de là à prendre part au festin… Alors Jerry Murrell a pris le contre-pied du « fast » : il a ouvert un restaurant où l’on passait du temps à confectionner les produits afin d’obtenir une meilleure qualité et en conséquence à la clé un prix plus élevé, avec cette accroche : « Si vous êtes pressés, il y a plein d’autres très bons restaurants de burgers dans le coin ». De la provocation ! Mais, leurs burgers et leurs frites étaient plus goûteuses. Et cela a marché, au départ à Washington D.C. où la clientèle est plus chic ! La qualité a payé sur une cible particulière. A ce moment de son récit, Guy Raz cite Walt Disney qui aurait dit : « Quoi que vous fassiez, faites-le bien […] lorsque les gens voient ce que vous faites, ils voudront revenir vous voir le faire de nouveau et avec d’autres personnes pour leur montrer à quel point vous faites bien ce que vous faites ».
Quoi qu’il en soit, dans le cas de Five Guys, la provocation a sûrement fait le buzz. Evidemment, si vous voulez vous installer dans une niche éventuellement très profitable, vous n’allez pas risquer d’attirer l’attention. Si vous voulez monter beaucoup plus haut, vous chercherez, au contraire, à faire du buzz. Guy Raz évoque à cet égard la campagne publicitaire décalée du lancement du film Very Bad Trip en 2009 mais, nous assure-t-il, on peut le faire à moindres frais, surtout à l’époque des réseaux sociaux. Le hic c’est que le buzz peut être négatif ou positif. En tout cas, en espérant qu’il soit positif, cela va engendrer un bouche-à-oreille dynamisant. Le film Very Bad Trip a marché dans un premier temps grâce à sa campagne de publicité frappant les imaginations, mais ensuite grâce précisément au bouche-àoreille. Dans le cas contraire, les salles ne se seraient pas remplies, jusqu’à générer « plus de 275 millions de dollars de recettes ». Car, en France, on évalue un succès à partir du nombre de spectateurs, aux Etats-Unis en fonction du contenu du tiroir- caisse ! Nous sommes pudiques chez nous !
Photovoltaïque résidentiel : la France moins pourvue
Hello Watt, plate-forme et opérateur de travaux de rénovation en la matière, destinée à opérer la transition énergétique des logements, a réalisé une étude pan-européenne sur l’équipement des panneaux solaires dans plusieurs pays d’Europe, ainsi que sur les freins ou au contraire les boosters de ces projets.
Au préalable, les analystes de l’étude posent que le photovoltaïque résidentiel est « très inégalement développé en Europe ». Cette expansion dépend, selon eux, de trois facteurs principaux : le prix de l’électricité, celui des installations voltaïques, éventuellement partiellement abondé par l’Etat et l’ensoleillement. Dès lors, le facteur ensoleillement, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne vient pas en premier dans la prise de décision.
Pour preuve, la place de numéro un des Pays-Bas en pourcentage de logements équipés de panneaux solaires : 19,2 %, devant la Belgique (16,1 %), la Pologne (7,3 %), l’Allemagne (4,2 %) loin devant l’Italie (3,2 %), la France (1,6 %) tandis que l’Espagne ferme la marche avec 1,2 %.
Pour ce qui est de la France, le recul continu de la prime à l’autoconsommation (- 40 % en un an), n’encourage pas les initiatives. Les prix relativement bas de l’électricité en France et en Espagne vont dans le même sens. Un investissement s’analyse aussi en termes de prix de l’installation. Et là, la France tient presque le pompon, avec 16 600 euros en moyenne pour une puissance de 6 kWc, certes légèrement derrière le Royaume- Uni (16 650 euros) mais loin devant les autres (par exemple 8 500 euros aux Pays-Bas et 7 000 euros en Espagne). Notre TVA à 20 % (0 % aux Pays-Bas ou en Allemagne) pèse évidemment sur les devis. Hello Watt pointe aussi du doigt la lourdeur des démarches administratives, comme celles relatives à la déclaration préalable de travaux.
ETI : 30 % du CA de la France à l’export
L’enquête menée par AU Group, en partenariat avec le METI, Altios, International SOS, sous l’égide du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, met en lumière le rôle de l’ETI dans notre développement à l’international, mais aussi leur sensibilité aux secousses mondiales.
L’étude portait sur 1 500 ETI. Elle confirme l’ampleur de leur déploiement à l’international. Une ETI sur deux réalise plus de 50 % de son CA à l’étranger et une sur quatre est présente dans plus de cinquante pays. 90 % ont des filiales à l’étranger et 40 % sont implantées dans plus de dix pays différents. C’est considérable.
Par extension, on en déduit l’importance de nos 6200 ETI sur notre commerce extérieur et notre économie en général, puisqu’elles réalisent plus de 30 % de notre CA à l’export, grâce à leur agilité et à leur répartition des risques.
Des risques il y en a tout de même et 35 % des ETI concernées évoquent un contexte international « défavorable ». Le conflit russo- ukrainien aurait ainsi impacté 83 % d’entre elles. Et les tensions au Moyen- Orient sont aussi observées de près. Ce sentiment ne les empêche pas d’aller de l’avant, puisque 60 % des ETI auraient augmenté leur présence à l’international depuis la pandémie et 70 % pensent l’accroître dans les douze prochains mois. On constate sans surprise que l’engagement le plus durable se trouve en Europe.
Nicolas du Plessis, directeur général adjoint d’AU Group, commente ainsi l’étude : « Les résultats […] illustrent le rôle essentiel des ETI dans notre économie, notamment pour redresser notre balance commerciale. Elles sont le moteur de nos exportations et particulièrement résilientes face aux nombreuses perturbations mondiales. Il est crucial d’intensifier la politique économique menée ces dernières années pour améliorer encore davantage leur compétitivité sur la scène internationale. ».
A propos d’AU Groupr
Depuis 1929, AU Group, courtier-conseil spécialisé dans le domaine du crédit clients, s’engage aux côtés des entreprises B2B et les accompagne dans l’optimisation du poste clients pour soutenir leur croissance.
9 Entreprises Navarraises à Paris pour une mission commerciale
Du 12 au 14 juin dernier, neuf entreprises navarraises du secteur agroalimentaire ont participé à une mission commerciale organisée par la C.O.C.E.F (Chambre Officielle de Commerce d'Espagne en France) à Paris. L'objectif principal de cette initiative était de promouvoir leurs produits et de rechercher des opportunités d'affaires en France.
Le premier jour, un événement de réseautage et de dégustation de produits espagnols de la région de Navarre s'est tenu à l'Hôtel Intercontinental Paris le Grand, en présence de la présidente de la COCEF, Christine Allard et de la conseillère économique et commerciale de l'Ambassade d'Espagne en France, María Paz Ramos Resa.
Conquérir a eu l'opportunité de rencontrer ces neuf entreprises navarraises : Albéniz Quesos, Biosasun, Dorrea Gaztandegi, Ecovinal, Ekolo, Gumendi, Embutidos Hortanco, Kibbi et Conservas Rosara, et de goûter certains de leurs produits frais.
Cette mission commerciale a également inclus une visite au marché de Rungis, considéré comme le plus grand marché de produits frais au monde, ainsi qu'une visite de magasins gourmet, comme le Bon Marché Rive Gauche. Une expérience gastronomique très complète et enrichissante pour l'Espagne, à laquelle Conquérir est très heureux d'avoir participé !
Mónica Delgado Manero
Franchise Expo : de nouvelles vocations s’expriment
Franchise Expo a connu un beau succès d’affluence selon Infopro Digital, organisateur de la manifestation pour le compte de la FFF. 32 000 participants ont été recensés, davantage qu’en 2023, selon son décompte.
Le format ramassé sur trois jours ne s’est donc pas traduit par une baisse de la fréquentation. 605 exposants, dont 513 enseignes, étaient recensés. Une grande variété de secteurs d’activité étaient représentés, comme à l’accoutumée. Sans doute un peu moins d’immobilier, en raison des difficultés actuelles du secteur. Cela n’empêche pas de nouveaux acteurs de tenter leur chance sur le marché.
Redynamiser les centres-villes
Des franchiseurs étrangers cherchent bien entendu aussi à se développer en France qui, rappelons-le, est numéro deux pour cette forme de commerce dans le monde, derrière les seuls Etats-Unis.
Comme d’habitude, certains exposants s’étaient regroupés dans des pavillons nationaux, à l’image de ceux d’Italie, de Taiwan ou du Brésil. Le Conseil québécois de la Franchise ne manquait pas à l’appel non plus. Le commerce, c’est aussi un des moteurs de l’animation des villes qui cherchent à dynamiser leurs centres urbains, ce qui n’est pas facile. Une de leurs idées est d’attirer des enseignes porteuses.
Un certain nombre de collectivités locales exposaient sur le salon, à l’image d’Orléans ou d’Esch sur Alzette (Luxembourg), dans des registres donc très différents. En ce qui les concerne, le point d’orgue de la manifestation fut la conférence donnée par l’association Centres-villes en mouvement, présidée par Philippe Laurent, maire de Sceaux, personnalité emblématique du monde des élus locaux. Ce réseau vise à favoriser les échanges d’expériences entre ses membres (actuellement 672 collectivités).
Les villes sont prises entre des exigences contradictoires : restreindre la pollution, donc la circulation automobile, sans empêcher nos concitoyens d’accéder aux commerces. Et les élus s’adonnent à éviter les « trous », ce qui n’est pas une tâche facile.
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